Vidéo. Station de dessalement Chtoucka: mise en service partielle en avril

Le360

En visite dans la région du Souss-Massa, Aziz Akhannouch s’est enquis de l’état d’avancement des travaux du projet de dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation du périmètre de Chtouka et l’alimentation en eau potable du Grand Agadir.

Le 17/02/2021 à 15h39

Ce méga-projet s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique du roi Mohammed VI qui donne une grande importance au développement durable du Royaume, à la préservation de l’environnement et des ressources souterraines, ainsi qu’à la promotion des énergies vertes.

Les travaux sur le réseau d’irrigation ont été lancés par le Roi en février 2020 à partir de la station d’eau de mer d’Agadir.

Ce réseau est composé de conduites d’adduction sur 22 km, 5 stations de pompage, un réseau de distribution de 487 km de conduites et un réseau de raccordement de 300 km desservant 1.300 bornes d’irrigation.

Le taux global d’avancement de ces travaux est d’environ 56% et le linéaire posé à ce jour est de 250 km, a souligné le ministre de l'Agriculture, AzizAkhannouch .

Et d’ajouter que ce réseau permettra la sécurisation de l’irrigation de 15.000 ha dans la plaine de Chtouka par le dessalement d’eau de mer en substitution à l’eau souterraine. Il contribuera ainsi à la préservation de l’activité agricole dans la région, notamment des cultures à haute valeur ajoutée.

Le taux d’avancement des travaux au niveau de la station de dessalement est de 85,4% et sa mise en service partielle est prévue en avril 2021, a-t-il indiqué, notant que ce projet offrira, dans la première phase, 275.000 m3/jour, dont 125.000 m3/jour pour les besoins en eau d’irrigation. Ces installations permettront à terme de produire 400.000 m3/jour d’eau dessalée, partagée équitablement entre l’eau potable et l’eau d’irrigation.

D’un coût global de 4,4 milliards de dirhams, ce projet partenariat public-privé est le fruit de la mutualisation des efforts et des moyens entre le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts et de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).

Par Abderrahim Et-Tahiry
Le 17/02/2021 à 15h39