«Après une période de stagnation, nous assistons à une reprise des belles offres de financement immobilier», constate le patron de ce cabinet de courtage, spécialiste du crédit immobilier, Meilleurtaux.ma, Yassine Lahlou. L’heure, dit-il, est à l’euphorie des taux.
Exemples à l'appui, certains clients peuvent accéder à des taux de crédit immobilier très agressifs. Un acheteur, témoigne notre interlocuteur, peut aujourd’hui espérer financer son acquisition à un taux fixe de 4,3% Hors taxes (HT) sur 15 ans ou à 4,4% HT sur 20 ans. «S’il le souhaite, il peut même être en dessous de 4% en optant pour un taux variable», poursuit Lahlou. Les taux de crédit immobilier sont donc bien plus agressifs que durant l’année 2017 où les taux de crédit étaient majoritairement distribués selon deux maturités: 4,5% en dessous de 7 ans et 4,9% au-dessus de 7 ans.
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Face à ces niveaux de taux particulièrement attractifs, Lahlou identifie quatre profils de clients qui sont en mesure de bénéficier des meilleurs taux observés sur le marché:
-Les clients dotés d’une bonne situation professionnelle, stable, avec une capacité d’évolution prometteuse.
-Un apport de près de 20%. Pour la banque, c’est un excellent signal qui signifie que le client est sérieusement engagé dans le projet d’acquisition et qu’il sait économiser. Dans tous les cas, il faut compter les frais de notaire, de conservation foncière et d’hypothèque (un minimum de 7,5%)
-Un «reste à vivre» d’au moins 50% des revenus. Ce reste à vivre doit permettre au client de faire face à ses dépenses quotidiennes: écoles, eau, électricité, salles de sport, abonnements, etc.
- Un comportement financier irréprochable: les banques analysent les derniers relevés bancaires pour voir si le client est capable de garder ses finances saines, épargner tous les mois et éviter des incidents bancaires.
Le patron de Meilleurtaux.ma estime que le moment est propice pour acquérir un nouveau chez soi, plus confortable et surtout moins cher. «Grâce à la baisse des prix de l’immobilier, couplée à la baisse des taux d’intérêt, certaines familles pourront acquérir leur maison à un meilleur prix qu’il y a quelques années», conclut Yassine Lahlou.
