La situation du marché immobilier intrigue, au terme de la première moitié de l’année 2018. Dans son édition du 31 mai, Les Inspirations Eco rapporte, en effet, que la légère relance de la demande générale et le bon comportement du marché haut de gamme suscitent des questions parmi professionnels et particuliers. Le secteur bancaire demeure donc à l’affût.
La folie de la fin des années 2000 étant désormais derrière nous, de profondes mutations, comme l’engouement pour le locatif ou le périurbain, apparaissent néanmoins comme des changements auxquels consommateurs, promoteurs, praticiens et administrations devront désormais se soumettre.
Ainsi, les prix des actifs immobiliers se sont quasiment stabilisés, tandis que le nombre des transactions générales a enregistré une baisse sensible de 2,3% durant le premier trimestre 2018, selon les données de Bank Al-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie.
Les prix des biens résidentiels ont augmenté de 0,2% et ceux des terrains ont diminué de 1,1%, alors que les biens à usage professionnel se sont quasiment stabilisés. Les ventes de biens résidentiels ont regressé de 3,3% et les terrains de 4,9%, au moment où les actifs à usage professionnel ont augmenté de 13,8%. Durant le premier trimestre 2018, l’indice des prix des actifs immobiliers a affiché des évolutions différenciées dans les principales villes. Les baisses ont varié de 0,9% à Meknès à 6,6% à Marrakech. Quant aux hausses, elles se situent sur une fourchette allant de 0,4% à Fès à 2% à Agadir.