Les Marocains impliqués dans l'élaboration du nouveau modèle de développement

Les locaux du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à Rabat. 

Les locaux du Conseil économique, social et environnemental (CESE), à Rabat.  . DR

Revue de presseKiosque360. Dans une démarche de proximité, le Conseil économique, social et environnemental demande aux citoyens leur avis sur les services publics. Des avis qui serviront de base pour élaborer un rapport sur le nouveau modèle de développement.

Le 19/05/2019 à 22h58

La réflexion autour du nouveau modèle de développement économique et social se poursuit. Dans une démarche de proximité, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) donne la parole aux citoyens qui peuvent donner leur avis sur le sujet et définir les orientations. Pour ce faire, le Conseil a ouvert une plateforme électronique (http ://bit.ly/ nmdsa) où une quinzaine de questions sont posées permettant d’identifier le modèle de développement pour le Maroc de demain, ses caractéristiques et ses ambitions. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 20 mai.

Les avis recueillis serviront à l'élaboration de son rapport sur le nouveau modèle de développement. Ce sondage cible un échantillon exhaustif de la population marocaine issue de toutes les catégories sociales et classes socioprofessionnelles. Le CESE commence par interroger les citoyens concernant les atouts sur lesquels le Maroc doit capitaliser. Le répondant doit choisir une réponse parmi les dix proposées. Citons à cet effet la stabilité, la cohésion sociale, le positionnement du Royaume entre l’Atlantique et la Méditerranée, la culture et les traditions, le capital humain, le capital historique, l’ancrage africain, la proximité du Maroc avec l’Europe, ses ressources naturelles et son tissu économique.

La deuxième question porte sur les plus importantes réalisations du Maroc au titre de ces deux dernières décennies en proposant comme élément de réponse le rayonnement international du pays, le développement des infrastructures, l’éducation, la santé, la justice, le développement culturel, la protection sociale, l’égalité des genres, le développement économique et la lutte contre la pauvreté. Les citoyens sont également appelés à émettre leurs avis sur les services publics les plus et moins actifs en statuant autour des secteurs suivant : l’habitat, la sûreté nationale, l’infrastructure, l’enseignement, la fiscalité, la douane, la santé, la justice et les services territoriaux.

Par Fayçal Ismaili
Le 19/05/2019 à 22h58