Le roi prône l’ouverture de certaines filières et professions libérales aux compétences mondiales et au privé

Discours du Trône 2019.

Discours du Trône 2019. . DR

Dans son discours du Trône, prononcé ce lundi 29 juillet à Tétouan, le roi Mohammed VI a appelé à relever le défi de l’ouverture, particulièrement dans des domaines liés aux expériences et aux expertises internationales.

Le 29/07/2019 à 22h37

Le souverain estime que l’ouverture est fondamentale pour le développement économique, offrant aux entreprises et aux opérateurs marocains nombre d’opportunités à même de rehausser leur compétitivité. «Elle [l’ouverture, Ndlr] est porteuse d’un véritable potentiel pour drainer des investissements, des connaissances et du savoir-faire de l’étranger. Elle constitue un levier pour améliorer la qualité des services et le rendement des organisations, pour rehausser le niveau des formations dispensées, et pour créer in fine plus d’emplois», peut-on lire dans le discours royal.

Le souverain reconnaît et salue les «grands efforts» déployés par l’État, le secteur public, les organisations professionnelles nationales pour remplir leurs missions et améliorer la qualité de leur travail. Mais, constate le roi, certaines filières et professions libérales ont besoin aujourd’hui de s’ouvrir aux expertises et compétences mondiales, au secteur privé, tant national qu'étranger.

Le Maroc figure parmi les meilleures destinations pour les investisseurs. Dans son discours, le roi affirme que de nombreuses institutions et sociétés internationales ont exprimé le souhait d’investir et de s’installer au Maroc. «Véritable motif de satisfaction, cet engouement pour notre pays témoigne de la confiance qui lui est reconnue. Mais les freins imposés par certaines législations nationales, la frilosité et l’indécision prépondérantes chez certains responsables cantonnent parfois le Maroc et le placent dans une posture négative d’enfermement et de réserve», déplore le souverain.

Le roi Mohammed VI est convaincu que ceux qui s’opposent à l’ouverture de certains secteurs sous prétexte que cela induirait des pertes d’emplois, «ne se soucient guère des Marocains et cherchent avant tout à préserver leurs propres intérêts». A l’inverse de cette logique, a-t-il ajouté, l’investissement étranger dans ces secteurs est susceptible de consolider les efforts de l’État en termes de création de nouveaux emplois et peut favoriser une formation de qualité et attirer des savoir-faire et des expériences réussies.

Par Wadie El Mouden
Le 29/07/2019 à 22h37