En juin 2018, le ministère que chapeaute Aziz Akhannouch avait affirmé que les services du département de l’Agriculture travaillaient à l’élaboration d’un décret relatif au contrôle et la traçabilité de l’utilisation du lait en poudre.
Aujourd’hui, c’est chose faite. Le projet de décret en question sera examiné et adopté, ce jeudi 28 février, en conseil de gouvernement.
La grande nouveauté est que le département de l’Agriculture (via l’ONSSA) aura désormais recours à un traceur (de l’amidon).
«Seul le lait en poudre et les préparations laitières additionnées d’amidon soluble à la dose de 5 grammes pour 1.000 grammes de poudre peuvent être utilisés par les établissements et les entreprises de fabrication de laits traités et produits laitiers», lit-on dans ce projet de décret.
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Cette mesure n’est cependant pas obligatoire quand le lait en poudre est destiné à un consommateur final sous forme d’une boîte de 5 kilogrammes maximum, à la fabrication de fromage fondu ou de fromage fondu allégé.
L’interdiction du recours au lait en poudre pour la fabrication de lait reconstitué reste, quant à elle, toujours en vigueur.
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Auparavant, et du fait de l’absence de méthodes d’analyses de laboratoire, le contrôle et la traçabilité de l’utilisation du lait en poudre étaient tout simplement impossibles.
Ce nouveau texte de loi oblige également les professionnels de la filière à la tenue d’un registre dédié.
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Rappelons que, comme l’avait auparavant souligné ce département que dirige Aziz Akhannouch, l’utilisation de la poudre de lait ou de préparations laitières en poudre dans toutes sortes d’aliments ne représente aucun enjeu sanitaire.