Campagne agricole 2017-2018: récoltes exceptionnelles, nouveau record en vue

Aziz Akhannouch, ministre de tutelle, lundi 23 avril aux Assises de l'Agriculture à Meknès.

Aziz Akhannouch, ministre de tutelle, lundi 23 avril aux Assises de l'Agriculture à Meknès. . DR

Les premières prévisions annoncent une récolte exceptionnelle de 98.2 millions de quintaux s’inscrivant parmi les niveaux records.

Le 23/04/2018 à 11h41

La campagne 2017-18 a connu un déroulement favorable, voire exceptionnel, grâce à l’abondance, à la régularité et à la bonne répartition dans l’espace et dans le temps de la pluviométrie observée pendant la période décembre-avril et ce, en dépit d’un démarrage difficile caractérisé par le retard des pluies d’automne. C'est ce qu'annonce le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

"L’actuelle campagne a enregistré un cumul de précipitation de 370 mm, supérieur de 16% à la normale. De plus, dès le mois de janvier, les zones d’altitude du Moyen et du Haut Atlas ont connu l’installation de couvertures neigeuses", lit-on. La réserve des barrages est actuellement de près de 9 milliards m3 contre 7 milliards m3 en 2017 à la même date.

Au titre de la campagne 2017/18, la production prévisionnelle en céréales est estimée à 98.2 millions de quintaux (+3% par rapport à la campagne précédente). 

"Cette production a été réalisée sur une superficie emblavée en céréales principales de 4.5 millions d’hectares contre 5.4 millions d'hectares en 2016-17 soit moins de 16% par rapport à la campagne précédente. Cette performance a pu être réalisée grâce à un rendement moyen record de 21,8 Qx/Ha en augmentation de 23% par rapport à la campagne précédente", précise le ministère. Par espèce, la production prévisionnelle est ainsi estimée à 48,1 millions Qx de blé tendre, 22.8 millions Qx de blé dur et 27.3 millions d'orge.

"Malgré l’arrivée tardive des pluies, les agriculteurs ont su faire montre d’une grande réactivité ce qui s’est traduit par exemple par le semis d’un million d’hectares en l’espace d’une semaine. De plus, les importantes améliorations enregistrées au niveau de la mécanisation, de l’utilisation des intrants agricoles et leur disponibilité ainsi que l’utilisation de techniques et de technologies avancées ont permis la valorisation de la goutte de pluie et la protection sanitaire des champs", ajoute le département de tutelle.

Par Youssef Bellarbi
Le 23/04/2018 à 11h41