Porté disparu depuis son incarcération en Arabie Saoudite il y a plus d’un an, suite à une opération «Mains propres» menée par le Prince héritier Mohammed Ben Salmane (MBS), Al-Amoudi, anvien PDG de la Samir, n’a, depuis, donné aucun signe de vie.
Au cours de sa détention, des rumeurs se sont répandue selon lesquelles Al Amoudi serait décédé. «Le responsable, qui a requis l'anonymat, a déclaré qu'il est toujours en vie et qu'il sera jugé par un tribunal saoudien à une date qui reste à confirmer», rapporte Bloomberg.
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Tim Pendry, un porte-parole d'Al Amoudi, a contesté le fait que l'homme d'affaires avait été officiellement inculpé de tout acte répréhensible et a décliné tout commentaire, poursuit la même source.
En novembre 2018, Al Amoudi avait été arrêté à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyadh, aux côtés de dizaines de princes, de responsables et d'hommes d'affaires, dans le cadre d’une campagne anti-corruption. La plupart des détenus ont été libérés entre-temps. Parmi eux, le prince Al-Walid Ben Talal.
Si plusieurs autres personnalités de premier plan y sont toujours détenues, le gouvernement saoudien n'a jamais officiellement révélé les noms des milliardaires libérés et ceux toujours en détention, ni encore les motifs derrière leur arrestation, note Bloomberg.
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L’arrestation d’Al Amoudi revêt un intérêt particulier pour l’Éthiopie où le milliardaire détient des actifs stratégiques dans plusieurs secteurs d’activité (et où il est la première fortune du pays).
En mai dernier, à l’issue de sa visite en Arabie saoudite, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a affirmé qu’il s’était renseigné sur Al Amoudi et qu’il était «sûr» de sa libération imminente.
