Younès El Aynaoui, ancien champion de tennis marocain, depuis Nancy
"Mohammed Mjid était à l'écoute du tennis national, il écoutait ses battements, comme il écoutait son coeur. Il avait cette force d'agir sans limites. Il pouvait passer des heures et des heures à discuter et à régler les problèmes jusqu'à une heure tardive de la nuit", a déclaré à son hommage le champion marocain de tennis Younès El Aynaoui. "C'est vrai que des fois mes relations avec lui avaient connu des hauts et des bas. Ma génération, celle de Karim Alami et de Hicham Arazi... nous lui devons beaucoup".
Nawal Moutawakil, première vice-présidente CIO, depuis Rio de Janeiro
"C'était un homme de grande pointure. Le monde sportif est aujourd'hui orphelin. Je l'ai accompagné ces derniers jours jusqu'à son admission à l'hôpital. J'adresse mes condoléances sincères et attristées à sa femme Collette et à ses enfants Asmaa et Soufiane. Si Mohamed Mjid représentait pour moi un père, un dirigeant sportif avisé. Il avait une place très particulière au sein de ma petite famille. Le défunt avait éclairé mon chemin et guidé mes pas, surtout dans les moments de doute. Il avait servi sans compter le sport national avec amour, abnégation et passion. Il était proche des démunis grâce à ses actions de proximité. Il avait contribué à rendre heureux les démunis".
(NDRL, la dernière fois que Le360 a rencontré Mohamed M'Jid, c'était il y a 20 jours à Rabat, lors d'une cérémonie de présentation de spots publicitaires de sensibilisation contre les accidents de la route, organisée par la Commission nationale de la prévention contre les accidents de la circulation. Il y paraissait déjà affaibli).
