"Nous devons faire mieux", a déclaré mardi à Rabat le ministre de la Santé, Anas Doukkali, lors d'une rencontre élargie aux patrons de l'industrie pharmaceutique du Maroc.
Ont participé à cette rencontre de "concertation et de consultation" notamment Ali Sedrati, Président de l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP), et Hamza Guédira, Président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens au Maroc (CNOPM), a constaté une équipe de Le360.
"Nous allons doubler les efforts pour que le secteur de la pharmacie se développe assez vite afin qu'il soit plus efficace au service de la société", a déclaré le ministre de la Santé, soulignant que le Maroc compte un système de fabrication pharmaceutique moderne qui "couvre 65% des besoins actuels du pays".
Le chiffre d'affaires du secteur s'est élevé en 2018 à quelque à 15 milliards de dirhams.
Le gouvernement va adopter prochainement plusieurs décrets destinés à dynamiser l’industrie pharmaceutique et la distribution des médicaments, a ajouté Anas Doukkali.
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"Nous voulons placer, a-t-il poursuivi, à travers cette rencontre, le citoyen et le malade au coeur du système de l'industrie pharmaceutique".
Le président de l'AMIP a exprimé pour sa part sa fierté de dire que le Maroc peut s'enorgueillir d'avoir un secteur "bien développé sur le plan de la maîtrise de la technologie et de la protection".
«Nous avons plus de 50 sociétés pharmaceutiques nationales ou multinationales et nous avons une soixantaine de grossistes qui couvrent tout le pays ainsi que 11.000 pharmacies réparties sur l'ensemble du pays. Bien sur, à l'instar de beaucoup de pays, nous avons des contraintes, des difficultés d'investissement et des obstacles liés à la couverture sociale», poursuit Ali Sedrati.
Le Maroc exporte 1,5 milliard de dirhams, soit 10% du marché national, celui-ci s'élevant à 15 milliards de dirhams.