Vidéo. La RAM s'explique sur l'affaire de la cliente hystérique

Une agence de Royal Air Maroc.

Une agence de Royal Air Maroc. . RAM

Le 10/05/2017 à 12h10

VidéoVictime depuis le 5 mai d’une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux suite à la diffusion d’une vidéo particulièrement déroutante, Royal air Maroc réagit.

La Royal Air Maroc (RAM) livre des précisions après avoir "procédé aux vérifications nécessaires" après le mauvais buzz provoqué par une vidéo devenue virale sur internet. On y voit une scène d'une rare violence qui a lieu dans une agence de la compagnie et qui alimente la polémique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Elle montre une femme assise sur un bureau et en pleine crise d’hystérie. Cette femme, résidant en Suisse, accuse la RAM de "vol". Elle raconte avoir acheté des titres de transport sur internet, pour elle, sa sœur et ses deux très jeunes enfants. Arrivée à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, à une heure de l’embarquement, elle est informée du fait que ses enfants ne pouvaient prendre ce vol, car les billets ne signalaient pas leur présence.

Le transporteur aérien réagit et rend public les résultats d’une enquête menée en interne. Il y explique que "lors de la préparation de son voyage, la cliente a procédé à l’achat de trois billets pour adultes et de trois billets pour des bébés de moins de deux ans".

La RAM précise par ailleurs que "vendredi 5 mai, la cliente et sa famille se sont présentées, à l’aéroport Mohammed V de Casablanca, avec trois bébés pour deux adultes pour embarquement. Le troisième adulte (le mari) ne s’étant pas présenté à l’enregistrement du vol pour motif d'oubli de passeport, l’enregistrement de la famille ne pouvait donc pas se faire. Or, les mesures réglementaires internationales stipulent que chaque bébé doit être accompagné par un adulte unique pour pouvoir accéder à bord d’un avion, et ce pour des raisons de sécurité".

Selon la RAM, "ladite cliente a agressé verbalement et physiquement le personnel RAM à l’aéroport, puis le lendemain à l’agence, lieu d’enregistrement de la vidéo mise en ligne".

En guise de solution, le personnel de la RAM a encouragé la femme à régulariser "la situation du 3e adulte accompagnateur, et cela sans frais additionnels ni pénalités".

Et puis, le ton de se fait plus menaçant, la compagnie précise avoir «rassemblé les preuves matérielles démontrant la bonne foi de ses collaborateurs et se réserve le droit d’entreprendre toute démarche qu’elle jugera opportune».

Par Imane Azmi
Le 10/05/2017 à 12h10