C’est sous le thème fédérateur de "la reconstruction: identité, urbanisme et progrès", que des acteurs de la société civile d'Agadir ont lancé , samedi 27 février, une série d'activités commémorant le tragique tremblement de terre dans leur ville, qui eut lieu le 29 févriier 1960.
Des rescapés de ce terrible séisme ont également pris part à cette commémoration, et sont venus témoigner des moments difficiles qu’ils ont vécus, ainsi que de leur actuelle contribution aux efforts de développement en cours.
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Iaâza Jafri, un des rescapés, se souvient du tremblement de terre comme si c’était hier. Il raconte les corps des victimes qui jonchaient le sol, et les dépouilles d'autres, ensevelis sous des tonnes de gravats. Il regrette que cette année, avec le Covid-19, ils ont été peu nombreux à se recueillir au cimetière sur les tombes des 12.000 morts du séisme.
Alors que plus de six décennies se sont, depuis, écoulées, cette commémoration est aussi l’occasion, selon Naima El Fathaoui, vice-présidente du Conseil communal de la Ville d'Agadir, de "mettre en avant les avancées réalisées dans la ville sur les plans social, économique et culturel".
Pour cette édile, il faut aussi "rappeler les efforts qui restent à accomplir pour parachever les chantiers lancés afin de renforcer la position de la ville en tant que locomotive pour le développement de la région de Souss-Massa, et consolider son attractivité en tant que destination touristique mondiale".