Les Marrakchis qui ont assisté à la fusillade du 2 novembre sur la terrasse du café «La crème» sont toujours sous le choc. Devant la caméra de Le360, ils racontent l'horreur.
Pour l’un des témoins, c’est surtout la vitesse à laquelle les événements se sont déroulés qui l'a frappé. Les auteurs du drame avaient l’air pressé, confus. Au point qu’après avoir commis leur crime et enfourché leur scooter, ils ne savaient pas où se diriger et semblaient vraisemblablement vouloir s’attaquer à une femme se trouvant aux abords de la scène, à bord d’un véhicule. «Dans tous les cas, c’est inquiétant et ce n’est pas bon», résume-t-il.
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Pour un autre, le fait que les auteurs de ce meurtre aient ôté la vie à un jeune étudiant en médecine d'à peine 26 ans est profondément triste. «C’est délirant, du jamais vu et c’est totalement injuste», déclare ce jeune témoin.
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Aux dernières nouvelles, la vie de la jeune femme qui accompagnait la victime, Hamza Chaibi, n’est plus en danger même si elle a reçu des éclats de balle dans le ventre. Le second blessé est sorti de l’hôpital. La famille de la jeune fille, en réanimation, s’est refusée à tout commentaire. Idem pour le jeune entrepreneur blessé. L’une comme l’autre sont encore sous le choc.
