Avec le début du mois de ramadan, des actes d’indiscipline, voire d’anarchie, ont été remarqués dans plusieurs marchés de Casablanca: foules compactes, mépris des règles de distanciation sociale… Pourtant, il y d’heureuses exceptions comme la «souika» (un petit marché populaire) du quartier Bourgogne.
A l’entrée, les autorités ont dressé une sorte de barrage pour filtrer les clients et seuls les habitants du quartier et ceux des environs y sont admis.
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C’est que ce travail a été préparé bien avant le ramadan avec la coopération de la société civile, comme nous l’explique Yassine Cherkaoui, militant associatif.
Devant chaque commerce, les clientes et clients se tiennent à un minimum d’un mètre les uns les autres et les commerçants fournissent des produits d’hygiène à tout le monde. Et même au summum de l’activité de cette «souika», tout se déroule dans le calme et avec une surprenante fluidité.