Vidéo. Covid-19: le beau temps est de retour, les plages toujours désertes

Les rivages de la région de Témara le 23 mai 2020. 

Les rivages de la région de Témara le 23 mai 2020.  . Le360

Généralement bondées pendant le ramadan et, surtout, avec le retour du beau temps, les plages du Royaume demeurent désertes. Rendez-vous, peut-être, après la fin du confinement.

Le 25/05/2020 à 19h21

Dans des pays comme la France, elles sont déjà envahies. Les mesures prises contre le Covid-19, et la contrainte de respecter la distanciation physique n’y font rien.

Mais c’est aux risques et périls des promeneurs et autres estivants. Au Maroc, la prudence est toujours de mise et les plages restent fermées au public, au moins jusqu’à la date de fin de l’état d’urgence sanitaire, soit le 10 juin prochain.

Un tour sur les plages de la région de Témara, de Harhoura à Sidi El Abed, donne à voir un décor qui tranche radicalement avec ce à quoi les connaisseurs de cette zone sont habitués.

Peu, très peu de promeneurs osent s’y aventurer, et les rares personnes que Le360 a pu rencontrer hier, samedi 23 mai, sont constituées exclusivement de riverains ou d’habitants de la région.

Interrogées quant à une possible ouverture de ces espaces, les autorités locales ne se prononcent pas sur le sujet. Le risque d’une trop grande promiscuité et la menace d’apparition de foyers de coronavirus que cela implique poussent à la plus grande réserve.

«C’est trop tôt», nous oppose ce responsable, aussi laconique que l’air indécis.

Les amoureux de la brise de l'océan s’en trouvent quelque peu frustrés, bien que compréhensifs.

«Ces plages devraient être ouvertes. C’est une belle échappatoire pour une population longtemps confinée, et cela permettra aux gens de respirer. D’autant que la plage constitue une source de revenus pour bon nombre de personnes. Il faut, cela étant, responsabiliser les visiteurs quant aux règles à respecter en matière de propreté et de distanciation», commente Nadia, une habitante de ces lieux.

Résigné, Omar, lui aussi habitant de la région, ne peut que constater le désert ambiant. 

«Du moment que l’état d’urgence sanitaire est toujours appliqué, il vaut mieux rester sur ses gardes», dit-il.

Par Yassine Benmini
Le 25/05/2020 à 19h21