Une nouvelle grève menace de paralyser les hôpitaux publics

Houcine El Ouardi, ex-ministre de la Santé.

Houcine El Ouardi, ex-ministre de la Santé. . DR

Revue de presseKiosque360. Le bras de fer entre les syndicats des médecins du public et le ministère de la Santé continue. Une grève de 24 heures est prévue à partir de lundi prochain. Elle sera accompagnée d'un sit-in devant le siège du ministère de la Santé, à Rabat.

Le 12/10/2017 à 20h32

Rien ne va plus dans les hôpitaux publics du Maroc. En effet, les médecins annoncent une nouvelle grève dans tous les hôpitaux publics du Maroc. Après le dernier débrayage du 28 septembre dernier, une autre grève de 24 heures est donc prévue à partir de lundi prochain, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition du vendredi 13 octobre. Le journal Al Massae, dans son édition du week-end, parle, quant à lui, d’une grève de 48 heures.

Mis à part le service de réanimation et les urgences, tous les services des hôpitaux publics seront paralysés. Autant dire que le bras de fer entre les médecins du public et Houcine El Ouardi, le ministre de la Santé, n'en finit pas. Parallèlement à la grève, un sit-in aura lieu devant le ministère de la Santé.

Le journal Al Akhbar rappelle que ce mouvement de grève est soutenu par plusieurs étudiants en médecine des villes de Fès, Tanger et Casablanca, par le syndicat de l’enseignement supérieur et par l’Association des cliniques privées.

Une source syndicale précise au quotidien que le département de Houcine El Ouardi est entièrement responsable de ce climat de tension, en ceci qu’il a ignoré les revendications des généralistes, chirurgiens dentistes, pharmaciens, internes et étudiants.

Les revendications concernent, notamment, l’augmentation de la capacité de l’internat pour les étudiants médecins et l'amélioration des conditions de travail, devenues de plus en plus ardues dans le milieu hospitalier public. Le syndicat regrette que le ministère se contente d'appliquer une politique de façade plutôt que de répondre concrètement à leurs revendications.

Par Qods Chabaa
Le 12/10/2017 à 20h32