Un scandale de mœurs éclabousse le tribunal de la famille de Tanger

Le tribunal de Tanger.

Le tribunal de Tanger. . DR

Revue de presseKiosque360. Le procès d’un fonctionnaire du ministère de la Justice, exerçant au tribunal de la Famille à Tanger, a débuté ce vendredi 24 juillet. Il est accusé d’avoir détourné une mineure et abusé sexuellement d’elle et d’avoir participé à un avortement.

Le 25/07/2015 à 06h46

Dans son édition de ce week-end (25-26 juillet), Al Akhbar rapporte qu’un fonctionnaire exerçant au tribunal de la Famille à Tanger comparait devant la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de la ville du détroit pour détournement et viol sur mineure entrainant une grossesse à laquelle il a tenté de mettre fin.

Selon la publication, les faits de cette affaire remontent au 9 janvier dernier lorsqu’une jeune fille de 17 ans a déposé une plainte auprès du parquet général accusant le fonctionnaire en question, marié et père de trois enfants, d’avoir abusé d’elle et l’a déflorée au sein même du tribunal dans le bureau des archives jouxtant le sien. Le mis en cause emmenait également la mineure, pour satisfaire des désirs sexuels, chez le gardien du tribunal qui est aussi poursuivi pour préparation d’un local pour la prostitution. Face aux preuves irréfutables incriminant les deux mis en cause, le tribunal à retenu les charges retenues contre eux et décidé de les poursuivre en état de liberté, précise la publication.

Le fonctionnaire, qui a pris contact avec la jeune fille alors qu’elle était en instance de divorce, lui avait promis de l’épouser et avait même signé et légalisé un document dans ce sens auprès de la 4ème annexe administrative de la ville, nous apprend encore Al Akhbar, qui précise en disposer d’une copie. Il avait promis à sa victime le mariage une fois divorcé avec sa femme, mais ce n’était qu’une ruse pour mettre la jeune fille en confiance et l’amener à accepter d’avorter, étant tombée enceinte. Face à ce scandale qui a éclaboussé le tribunal, le président de cette Cour a décidé de muter le mis en cause le temps que cette affaire soit terminée.

Par Samir Chennaoui
Le 25/07/2015 à 06h46