Un étudiant, recalé par erreur, reçoit une indemnité de 3000 dirhams par jour

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Le refus de l’Académie régionale de Casablanca d’exécuter un jugement du tribunal administratif a conduit à la poursuite de son directeur. Il a été condamné à payer 3.000 dirhams par jour de retard dans l’exécution du jugement qui demandait la révision de la note du Bac d’un élève.

Le 19/02/2017 à 23h21

C’est une affaire qui donne le tournis. Alors que le jugement a été prononcé, en 2016, par le tribunal administratif de Casablanca à l’encontre de l’Académie régionale dans une affaire de notes de baccalauréat, l’établissement public refuse toujours d’exécuter la sentence. Un refus qui a conduit le juge du tribunat administratif à poursuivre le directeur de l’Académie régionale, à titre personnel, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce lundi 20 février.

Le journal précise que le président du tribunal administratif de Casablanca a donc ordonné le paiement d’une amende de 3.000 dirhams pour chaque journée de retard dans l’exécution du jugement prononcé en 2016. Et c’est le directeur général de l’Académie régionale de la ville qui doit s’acquitter de cette amende.

Il faut rappeler, par ailleurs, que cette affaire a démarré en 2015, lorsque le tuteur d’un élève qui venait de passer ses examens de baccalauréat a été surpris par l’échec de son fils. Il s'est donc adressé à l’administration de l’établissement scolaire où son fils poursuivait ses études. Or il s’est avéré que la copie relative à l'examen d'anglais était manquante. Ainsi, la note de zéro avait été attribuée à cet élève. Une aberration, d'autant qu'il s'agit là d'une note éliminatoire. Le tribunal, une fois le dossier étudié, a décidé de revoir les notes de l’étudiant. Mais l’Académie régionale de Casablanca a fait obstruction, ce qui a conduit à la poursuite de son directeur.

Par Mouna Qacimi
Le 19/02/2017 à 23h21