Tanger: le présumé pédophile français, arrêté le 14 mai, déféré devant le Parquet et écroué

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Un ressortissant français, arrêté en flagrant délit d'actes pédophiles le 14 mai dernier à Tanger, a été déféré devant le Parquet qui a ordonné sa mise sous mandat de dépôt, apprend Le360 de sources informées. Les détails.

Le 19/05/2019 à 13h29

L.R., ressortissant français, arrêté à Tanger en flagrant délit d'actes pédophiles sur un adolescent, le 14 mai dernier, a été déféré devant le Parquet de la ville deux jours plus tard, apprend Le360 de sources informées.

Les mêmes sources ajoutent que le prévenu, né en 1966, a été mis sous mandat de dépôt sur ordre du Parquet et ce, sur ordre du procureur, qui a décidé de le poursuivre pour «actes de pédophilie et attentat a la pudeur sur mineur».

L'homme a été incarcéré dans la prison locale de Tanger.

Le 14 mai, des éléments de la police judiciaire, alertés par des voisins, ont interpellé L.R. dans un apprtement qu'il avait loué, rue Al Antaki.

Il se trouvait en compagnie de A.K., mineur né en janvier 2006 à Chefchaouen, qui a avoué aux enquêteurs avoir accompagné le ressortissant français, de son plein gré, pour un acte sexuel rémunéré.

Placé en garde à vue, le prévenu a également avoué ces faits.

Le mineur, sur ordre du procureur, a été remis à ses parents.

Le pédophile qui aime les requinsSelon les premiers éléments de l’enquête, on en sait désormais un peu plus sur ce présumé pédophile français qui n’en est pas à son premier séjour au Maroc, et en particulier à Tanger.

Selon nos sources, cet homme a déjà eu affaire aux autorités marocaines en mars 2017, mais pour une histoire de… Requins.

En effet, à cette période, alors qu'il s’apprêtait à embarquer pour Madrid à partir de l’aéroport Tanger-Ibn Battouta, les douaniers avaient saisi dans ses bagages trois mâchoires de requins (requins mako, ou requins-taupes bleus, les plus rapides de ces squales).

Il avait répondu qu’il avait acquis ces mâchoires auprès d’un bazariste tangérois pour la somme de 100 euros.

Il s’en était sorti avec une amende, dont il s'était acquitté au profit de la Délégation régionale des Eaux et forêts.

Sauf que cette fois-ci, étant donné les lourdes charges retenues contre lui, il devra payer d’une partie de sa vie et non de sa bourse.

Derrière les barreaux.

Par Rahim Sefrioui
Le 19/05/2019 à 13h29