Sit-in des enseignants contractuels à Rabat: ce qu’il s’est réellement passé

Photo du sit-in observé dans la nuit de mercredi à jeudi, devant le parlement. 

Photo du sit-in observé dans la nuit de mercredi à jeudi, devant le parlement.  . DR

Une fausse rumeur circule au sujet d’un supposé «décès» qui aurait été enregistré lors du sit-in observé par les enseignants contractuels dans la nuit de mercredi à jeudi, à Rabat. Désintox.

Le 25/04/2019 à 11h53

Ni fleurs ni couronnes, aucun décès n’a été enregistré lors du sit-in observé par les enseignants contractuels dans la nuit de mercredi à jeudi, à Rabat. L’intéressé donné faussement "mort" sur la centrifugeuse des réseaux sociaux a été certes blessé, mais "ses jours ne sont pas en danger", assurent à le360 des sources à l’hôpital Avicennes où il a été évacué et pris en charge ce jeudi à 2 heures du matin.

Autre précision à apporter, et elle n’est pas des moindres: l’intéressé n’est pas un enseignant contractuel, comme veulent le faire accroire les champions invétérés de la désinformation. «Il s’agit du père d’une enseignante contractuelle, qui était venu accompagner sa fille lors du sit-in observé dans la nuit de mercredi à jeudi», clarifient nos sources, précisant encore que l’intéressé n’a pas été blessé par les forces de l’ordre qui sont intervenues sur ordre de l’autorité administrative, pour la simple raison que les instigateurs de ce sit-in n’ont reçu aucune autorisation de la part des autorités de tutelle pour tenir un tel rassemblement.

A toutes fins utiles, il faut noter aussi que la blessure de l’intéressé n’est pas "l'oeuvre" des forces de l’ordre, sachant bien qu’il a été foulé aux pieds par les manifestants eux-mêmes. «Au moment de la dispersion des manifestants, le père de l’enseignante contractuelle a trébuché et a été piétiné par les manifestants qui couraient dans tous les sens», relatent nos sources.

L’usage des canons à eau par les forces de l’ordre ne saurait pas non plus faire l’objet de surenchère de la part des «souffleurs sur les braises»!, il est justifié par la seule nécessité de disperser le sit-in non autorisé et l’impératif de préserver l’ordre établi.

Voici ce qu’il s’est réellement passé. Le reste ne relève évidemment que de l’info et de l’intox distillée savamment par des parties qui veulent emprunter une autre voie que celle du dialogue avec le minstère de tutelle (Education nationale), en instrumentalisant les revendications de cette catégorie du corps enseignant pour semer le trouble. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 25/04/2019 à 11h53