Sécurité routière: les oulémas à la rescousse

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Une convention de partenariat pour la coopération et la coordination en matière de sécurité routière a été signée, mercredi à Rabat, entre la Rabita Mohammadia des Oulémas et le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC).

Le 17/03/2016 à 11h49

Cette convention fixe le cadre général de la coopération et de la coordination entre le CNPAC et la Rabita en matière de sécurité routière, prévoit l'organisation d'activités de communication et de sensibilisation et engage les deux parties à investir leurs compétences et prérogatives dans la mise en œuvre de ses clauses, conformément aux lois et procédures en vigueur.

L'accord vise à encadrer les engagements et les relations de coopération et de partenariat entre le Comité, considéré comme un établissement responsable de la communication et de l'éducation en matière de sécurité routière, et la Rabita qui anime des activités aux caractères social, bénévole et éducatif, a indiqué le secrétaire permanent du CNPAC, Bennacer Boulaajoul.

Il s'inscrit également dans le cadre de l'ouverture du Comité sur tous les partenaires et les acteurs capables de fournir une valeur ajoutée en matière de sécurité routière et de l'implication d'un nombre d'oulémas dans la lutte contre les accidents de la circulation, à travers des ateliers relatifs à la sensibilisation des citoyens, a précisé Boulaajoul.

Il a exprimé la volonté du Comité de mettre son expérience accumulée au service de cette cause nationale qui mise sur les générations montantes et sur leur sensibilisation, mettant l'accent sur la nécessité de contribuer à l'ancrage de la culture d'un bon usage de l'espace routier.

Ce partenariat repose sur un nombre d'activités, en l'occurrence l'organisation d'opérations éducatives en matière de sécurité routière, de campagnes de communication et de grandes manifestations en la matière, l'usage de la communication numérique dans le domaine de l'éducation et de la communication, ainsi que l'organisation de conférences scientifiques et religieuses.

La convention, qui s'étale sur trois ans, sera le sujet d'évaluation et d'examen de moyens d'amélioration en vue de préserver les acquis et d'évaluer les contraintes pouvant faire face à la mise en œuvre de l'accord.

Le 17/03/2016 à 11h49