Secouées par le roi, les forces de l'ordre se mobilisent

Brahim Taougar le360

Revue de presseKiosque360. Forte mobilisation au sein des forces de l'ordre suite aux instructions royales pour garantir la sécurité des citoyens.

Le 07/04/2014 à 19h16

Recrudescence des actes d'agression, phénomène "Tcharmil"... la situation sécuritaire, notamment dans la ville de Casablanca, est suivie de très près en haut lieu. Preuve en est: le roi Mohammed VI a donné des consignes strictes au ministère de l'Intérieur pour que toutes les dispositions soient prises afin d'assurer la sécurité des citoyens. Un communiqué du département de Mohamed Hassad a été diffusé dans ce sens ce lundi 7 avril. Le quotidien Assabah, à paraître mardi 8 avril, reprend les principales annonces de ce communiqué en soulignant que "le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Cherki Draiss, tiendront des séances de travail au niveau des régions du royaume en présence de l'ensemble des autorités concernées. Objectif: analyser la situation sécuritaire et prendre les mesures nécessaires. Le journal précise que "les deux premières réunions auront lieu à Casablanca et à Settat. Et d'ajouter que "les autorités compétentes annoncent une forte mobilisation et comptent impliquer les acteurs de la société civile en matière de sensibilisation.

Vaste opération d'assainissement

La mobilisation des forces de l'ordre suppose un assainissement. A ce ce titre, Annass, de son côté, parle d’un "Tsunami qui aurait frappé la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), vendredi dernier, emportant dans son sillage une trentaine de hauts responsables de police dont les préfets de Tétouan, Fès et Casablanca. Ces derniers ont été suspendus". D’après le même quotidien, "Bouchaib Rmail, directeur de la DGSN, aurait mobilisé tous les préfets de police du Maroc, avant de les convoquer à l’Institut royal de police de Kénitra".

Quant à Al Massae, il avance que la DGSN a démis de toutes ses responsabilités, en fin de semaine passée, le colonel controversé à la préfecture de police de Kénitra. Motif rendu par le comité d’inspection: échec dans la gestion de dossiers sécuritaires de très haute importance. Aujourd’hui, les forces de l’ordre n’ont plus droit au faux pas. Les instructions royales dans ce sens sont claires. Rien ni personne n'a à menacer les citoyens dans leur sécurité et leur quiétude, que ce soit dans la rue ou sur les réseaux sociaux. La sécurité est un un droit inaliénable qu'il faut se donner les moyens de défendre.

Par Meriama Moutik
Le 07/04/2014 à 19h16