Les dix femmes soupçonnées d'implication dans des affaires liées au terrorisme à la prison locale El Arjat, ont été placées à la prison locale El Arjat après avoir été auditionnées dans le cadre de la procédure d'enquête préliminaire, a-t-on appris de source judiciaire.
La brigade nationale de la police judiciaire avait déféré auparavant leur dossier devant le procureur général du Roi près la Cour d'appel à Rabat.
Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), avait précédé, le 3 octobre, au démantèlement d'une cellule terroriste composée de 10 femmes liées à l'organisation ''Daesh'' et qui s'activaient dans les villes de Kenitra, Tan Tan, Sidi Slimane, Salé, Tanger, Oulad Teima, Zagora et Sidi Taibi (aux environs de Kenitra).
Un communiqué du ministère de l’Intérieur avait indiqué que "cette opération a permis la saisie chez l’une des mises en cause de produits chimiques susceptibles d'être utilisés dans la fabrication d’explosifs".
"Les mises en cause, dont certaines ont des liens familiaux avec des combattants marocains dans les rangs de l’"Etat islamique" et avec certains partisans de groupes islamistes extrémistes, coordonnaient, dans le cadre de ce projet destructeur, avec des éléments de l'unité ''Opérations extérieures'' de Daesh actifs sur la scène syro-irakienne, ainsi qu’avec des éléments liés à cette organisation qui s’activent en dehors de la zone de concentration en Irak et en Syrie", avait précisé la même source.