Région de Casablanca: des eaux usées pour irriguer les terres agricoles

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Revue de presseKiosque360. Les autorités sont récemment intervenues pour empêcher des camions citernes d'acheminer des eaux usées non traitées vers des exploitations agricoles, dans la région casablancaise. Mais cela ne suffit pas à régler le problème.

Le 07/09/2017 à 17h58

Les autorités publiques sont récemment intervenues pour empêcher des camions citernes de convoyer des eaux usées destinées à l'irrigation de champs agricoles dans la région casablancaise, notamment dans les environs de Berrechid et Deroua, rapporte le quotidien Al Massae dans sa livraison de ce vendredi 8 septembre. Et le journal d'ajouter que plusieurs exploitants agricoles ont choisi cette option pour faire de conséquentes économies, la construction et l’exploitation de puits étant onéreuses.

Mais, affirme Al Massae, l'intervention des autorités publiques ne suffira pas à endiguer le phénomène de l’utilisation des eaux usées non traitées dans l’irrigation. Le journal souligne que des agriculteurs basés près de Nouaceur et de Deroua utilisent des pompes pour puiser des eaux usées dans les canaux réservés à leur évacuation. D'ailleurs, précise encore le quotidien, les habitants se plaignent des odeurs nauséabondes, de la prolifération d'insectes, ainsi que de maladies de peau et de problèmes respiratoires. 

Et ce n’est pas tout. Al Massae affirme que le recours aux eaux usées est très nocif pour les cultures et, surtout, pour les consommateurs. En effet, indique le journal, des parasites pourraient être transmis à l’homme par les plantes ou les parties des plants qui entrent en contact avec les eaux usées ou la terre qui en a été irriguée.

Pour conclure, Al Massae rappelle la polémique suscitée par l’usage d’excréments humains dans une exploitation agricole de la région de Chichaoua, destinée à la production de pastèques. 

Par Zineb El Ouilani
Le 07/09/2017 à 17h58