Radars fixes, contraventions, traitement informatique... ce qu'en pense le ministère public

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Le rôle des radars fixes dans la sécurité routière et les moyens de surmonter les problèmes liés au traitement électronique des infractions ont fait l’objet d’une journée d’étude organisée, ce lundi à Rabat, par la Présidence du Ministère public.

Le 18/02/2019 à 16h59

Organisée en célébration de la journée nationale de la sécurité routière, cette rencontre a connu la participation de magistrats et de représentants de différents départements et acteurs concernés par la question de la sécurité routière. Elle a été l’opportunité de s’arrêter sur l’efficacité des systèmes d’information dans le traitement des infractions au code de la route et sur la nécessité de renforcer la gouvernance y afférente.

Les intervenants ont ainsi appelé à réaliser des études visant à améliorer ce système, tout en veillant au renforcement de son aspect juridique, rappelant que l'adoption de ce système de traitement des contraventions constatées par radar fixe visait, principalement, à assurer la transparence de la rédaction des procès-verbaux et à améliorer la qualité des services rendus par la justice dans ce cadre.

Dans une allocution à cette occasion, le secrétaire général de la Présidence du Parquet général, Hicham Balaoui a mis en avant les efforts soutenus déployés en faveur de la sécurité routière, rappelant l’efficacité et l'efficience du traitement informatique des infractions au code de la route, en tant que chantier stratégique du département de la justice nécessitant encore plus d’efforts, en vue de contenir les problématiques enregistrées.

Le représentant du ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau, Noureddine Dib a indiqué, de son côté, que ce département avait installé en 2010 un total de 140 radars, ajoutant que ce nombre sera revu à la hausse prochainement, avec l’installation de 550 autres radars dans toutes les régions du Royaume.

L'augmentation du nombre de radars aura sans doute un impact positif sur la baisse du nombre d’infractions, a de même rappelé le responsable, évoquant à ce titre qu’il convient de repenser les méthodes actuellement utilisées pour réduire efficacement le fléau des accidents de la route, notamment à travers l’adoption de moyens adéquats, dont les radars.

Pour sa part, le représentant du Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) a noté que la campagne lancée par le Comité est placée sous le signe "S'engager pour la vie", en tant qu'engagement moral englobant la mise en place d’infrastructures de qualité et le changement du comportement des conducteurs et des piétons.

Il a insisté sur la nécessité d’adopter des procédures modernes et efficaces accompagnant la cadence de la circulation pour réduire le nombre d’accidents graves sur les routes, investir davantage dans les nouvelles technologies et mettre à niveau l’arsenal juridique en la matière.

Ont pris part à cette rencontre des représentants du ministère de la Justice, du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, du ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau et du CNPAC. 

Le 18/02/2019 à 16h59