Rabat: arrestation d’une domestique qui a volé leurs bijoux de valeur à six familles

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Revue de presseKiosque360. L’accusée, qui dispose d’un casier judiciaire bien fourni, passait par une agence d’intermédiation pour se faire embaucher auprès de familles aisées.

Le 15/02/2016 à 22h46

Les services de la police judiciaire de Rabat ont réussi à mettre fin à une série de cambriolages commis par une jeune employée de maison. La prévenue, âgée de 34 ans, se faisait embaucher par des familles aisées qu'elle dépouillait de leurs bijoux précieux avant de disparaître dans la nature. Assabah, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 16 février, indique que l’accusée a joué le même tour à six familles en leur dérobant bijoux de valeur, importantes sommes d’argent et autres objets, notamment des smartphones.

Selon le journal, la première plainte déposée à son encontre remonte à octobre dernier. Une famille avait alors saisi le parquet pour signaler que l'employée de maison lui avait subtilisé des bijoux précieux, quelque 8.000 dirhams, ainsi que des téléphones portables. A quelques détails près, les autres victimes se sont fait avoir dans les mêmes conditions.

Les membres de la police judiciaire sont entrés dans une course contre la montre pour arrêter la mise en cause. Après plusieurs investigations, ils ont repéré la prévenue à Hay Rahma, à Salé. Dans son domicile, la police a saisi plusieurs objets volés (bijoux, argent, chéquiers…).

Le quotidien indique que l’enquête a révélé quelques détails surprenants. Par exemple, l’accusée, qui passait par une agence d’intermédiation pour se faire embaucher, dispose d’un casier judiciaire bien fourni. Mieux, elle est déjà passée, plusieurs fois, par la case prison pour vol et escroquerie. La dernière incarcération en date remontre à octobre 2014 quand elle a séjourné à la prison locale de Salé.

Et d’après le journal, l’affaire n’a pas encore livré tous ses secrets. La police judiciaire a lancé des mandats d’arrêts contre plusieurs personnes impliquées dans cette affaire.

Par Ahmed Adoua
Le 15/02/2016 à 22h46