Les scorpions tuent toujours au Maroc

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Revue de presseKiosque360. Trois enfants, dont un bébé de cinq mois, ont trouvé la mort par morsures de scorpions à Benguérir et Essaouira. Les chaleurs excessives et les pluies orageuses sont montrées du doigt. Mais aussi le manque de moyens de secours et de sensibilisation. Les détails.

Le 11/08/2017 à 18h54

Les scorpions tuent toujours au Maroc et surtout dans les zones connaissant des chaleurs excessives par cette saison estivale. C’est la triste réalité qui se rappelle à notre souvenir en apprenant les décès récents et dramatiques enregistrés dans des régions comme Essaouira et Rhamna et dont les victimes sont d’abord des enfants en bas âge.

Selon Al Massae, dans sa livraison de ce week-end des 12 et 13 août, ces deux régions ont enregistré trois décès récemment par morsures de scorpions. Le premier cas concerne un bébé de cinq mois qui a été admis aux urgences de l’hôpital Sidi Mohammed Ben Abdallah et qui a rendu l’âme après plusieurs jours passés en réanimation. Sa mère, également mordue par le même scorpion, a eu la vie sauve.

A Benguérir, un deuxième enfant a subi le même sort. Agé de trois ans, il a été mordu par un scorpion au moment où il jouait près de chez lui au quartier Errahma. Quant à la troisième victime, c'est un enfant également, qui a été mordu dans un douar de la commune rurale Sidi Ali Lebrhla relevant de la région de Rhamna.

Al Massae explique que la recrudescence des cas de décès par morsures de scorpions trouve ses raisons dans les chaleurs excessives de cet été, mais aussi dans les pluies orageuses qui font sortir scorpions et serpents de leurs cachettes.

Le journal pointe également du doigt le manque de moyens de secours et la pénurie des ressources humaines capables d’agir en temps réel pour éviter la mort aux victimes.

La publication n’omet pas un autre point qui fait augmenter les victimes mortelles des scorpions et autres reptiles: le recours par les victimes et leurs proches à la médecine traditionnelle. D’où, souligne Al Massae, la nécessité de campagnes de sensibilisation auprès des populations les plus exposées.

Par Zineb El Ouilani
Le 11/08/2017 à 18h54