Le spectre d’Ebola plane sur le Maroc

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Revue de presseKiosque 360. L’épidémie de fièvre Ebola, qui secoue la République démocratique du Congo (RDC) avec l’apparition de nouveaux cas, signalés et confirmés, a mis en alerte les autorités sanitaires marocaines. Un plan national de veille et de riposte a été activé. Le risque zéro n’existe pas.

Le 08/06/2018 à 20h31

Le virus d’Ebola a refait surface en République démocratique du Congo (RDC). Jusqu’à présent, des dizaines de cas ont été signalés et confirmés. Ce qui a mis en alerte les autorités sanitaires des pays ayant des échanges avec la RDC, notamment le Maroc. En effet, le royaume a activé un plan de veille et de riposte aux virus Ebola. De même, une cellule a été créée pour évaluer les risques et faire le suivi de la situation épidémiologique.

Ainsi, un dispositif sanitaire de contrôle a été mis en place aux frontières, en particulier à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, l’un des principaux hubs d’Afrique. Parmi les mesures de ce dispositif figure une surveillance médicale des voyageurs en provenance de la RDC, fait remarquer le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 9 et 10 juin.

Depuis l’apparition de cette épidémie, le risque zéro n’existe pas. Les sources du quotidien, citant le ministère de la Santé, ont précisé que «la possibilité d’introduction du virus au Maroc reste faible à la lumière des données actuelles, mais toutes les mesures de prévention ont été prises par le département de la Santé en collaboration avec ses partenaires». C’est dans ce cadre que des mesures préventives et proactives ont été prises. Il s’agit notamment de l’évaluation systématique des risques, l’observation médicale des vols en provenance de la RDC, l’emplacement des caméras thermiques à l’aéroport international Mohammed V, la mise à disposition d’une ambulance équipée.

Le ministère a également équipé le laboratoire référentiel de l’Institut Pasteur de moyens de diagnostic nécessaires ainsi que le centre référentiel pour les maladies infectieuses. Le quotidien rappelle enfin que la RDC a recensé jusqu’au 6 juin pas moins de 62 cas de fièvre hémorragique. Le ministère de la Santé congolais avait qualifié «l’épidémie d’urgence de santé publique de portée internationale». Et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avait déjà tiré la santé d’alarme.

Par Mohamed Younsi
Le 08/06/2018 à 20h31