Le politologue égyptien Hassan Nafaa sert la soupe au Polisario!

Le politologue égyptien Hassan Nafaa.

Le politologue égyptien Hassan Nafaa. . DR

L’Egyptien très médiatisé Hassan Nafaa troque sa casquette de politologue contre celle de "militant" de la chimérique "cause sahraouie"! Révélations scandaleuses.

Le 12/10/2014 à 18h25

Une nouvelle bavure pharaonesque, une de plus, mais de trop! Après la scandaleuse sortie anti-marocaine de la journaleuse Amani Al Khayat et ses pitoyables approximations au sujet de "l’industrie du sexe" présentée comme pilier de l’économie du royaume (!), les déclarations farfelues du pourtant immense acteur Youssef Chaâbane qui a décrété que 8 Marocains sur 10 étaient des Juifs, voilà qu’un autre Egyptien, celui-là "politologue", enfile sa casquette de "militant" pro-Polisario et s’en va à Tindouf faire de la propagande anti-marocaine. Hassan Nafaa, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est rendu pas plus tard que jeudi 9 octobre dans les camps de Lahmada pour débiter des propos pour le moins anachroniques. "Le Maroc n’est pas souverain sur le Sahara occidental", a aboyé ce soi-disant "politologue", fidèle habitué des chaînes satellitaires arabes, auprès desquelles il monnaierait ses "analyses" à deux balles. Cet ancien chef du Département Sciences Po de l’Université du Caire, qui prend du service à ses heures perdues auprès du journal "Al Masri Al Yaoum", ne s’est pas arrêté à ce stade du délire. Après avoir contesté la légitimé des droits historiques et inaliénables du royaume sur ses provinces sahariennes, il s’est emmêlé les pinceaux au point de faire prêter à la Cour de La Haye des allégations comme toujours imaginaires. "La question de la non-souveraineté marocaine sur le Sahara a été tranchée par la Cour internationale de La Haye", a-t-il klaxonné, sans même prendre la peine de se référer au verdict on ne peut clair de cette Cour qui reconnaît les liens historiques et inaliénables entre le royaume et ses provinces sahariennes et se traduisant par l’acte de la "Beïa" (allégeance) que les tribus sahraouies ont toujours prêtée à la monarchie marocaine. Une réalité qui a pourtant échappé aux binocles grossissants de ce politologue vedette, qui aime tant à se présenter en tant que "conseiller" du Centres des études stratégiques et politiques d’Al-Ahram. Mais passons car, ce champion de l’approximation, perceptible facilement à travers ses inénarrables "éditoriaux" sur le journal "Al Masri Al Yaoum", pousse le déni jusqu’à trouver à la fictive "RASD" des "fondements d’Etat"! Ah bon!

Mais pourquoi cette haine pharaonesque contre le Maroc ?

La campagne anti-marocaine orchestrée par nos "frères" égyptiens soulève un grand "festival" de questions. Mais pourquoi déversent-ils aujourd’hui tous ces tombereaux de haine sur un pays qui ne leur a pourtant fait que du bien? Etrangement, celles ou ceux qui nous "attaquent" aujourd’hui étaient hier accueillis avec tous les honneurs par leurs hôtes marocains. Il n’est pas un festival, une activité, artistique ou associative, où ils n’étaient pas invités à bras ouverts et célébrés comme il faut. Du haut de quelle ingratitude nous en veulent-ils alors au point qu’un charlatan égyptien, autoproclamé "astrologue", en soit arrivé à prédire, en ce mémorable début 2013, que le Maroc était menacé d’un «tsunami dévastateur»! Que s’est-il passé pour que la fraternité se transforme en inimitié, voire en hostilité? N’est-ce pas le cas de ce dénommé Hassan Nafaa qui, au mépris de la réalité et de son statut même de politologue censé être objectif et impartial, s’aligne sur une "cause" que tout le monde, y compris les mercenaires, sait surréaliste. Curieusement, alors que ce (pas du tout) "Nafaa" débitait ses sornettes à deux sous, sous le regard émerveillé des mercenaires et surtout des très généreux gradés du renseignement algérien, les Marocains avaient les yeux et les regards rivés sur la haute tribune du Parlement. En effet, le roi Mohammed VI avait, dans son historique discours inaugural de la rentrée parlementaire, administré une vérité déconcertante. "On jalouse bel et bien le Maroc", a certifié le souverain, en ajoutant: "Que Dieu multiplie ceux qui nous envient"! Amen!

Par Ziad Alami
Le 12/10/2014 à 18h25