Laâyoune: Les provocations d'une Française pro-polisario

L'activiste française pro-polisario Jeanny Michèle Decaster lors de son arrivée, le 6 août, à l'aéroport de Laâyoune.

L'activiste française pro-polisario Jeanny Michèle Decaster lors de son arrivée, le 6 août, à l'aéroport de Laâyoune. . DR

Les autorités de ville de Laâyoune ont refoulé, dans la soirée du 6 août, une activiste française pro-polisario qui s'est comportée de manière agressive avec la police marocaine.

Le 09/08/2014 à 19h01

Dans une lettre diffusée, le 7 août, dans un blog du site Mediapart, une citoyenne française prétend avoir été enlevée contre sa volonté, le 6 août à 21h30, à l’aéroport de Laâyoune et séquestrée dans un véhicule présenté comme étant un taxi. L’accusation de Jeanny Michèle Decaster est grave. Cette activiste française pro-polisario a été interdite, dans la soirée du mercredi 6 août, d’entrer dans la ville de Laâyoune, par les autorités locales, suite à des instructions du wali de la région Yahdih Bouchaab, a appris Le360 de sources sur place. Informée par la décision de son refoulement, la secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique, a refusé d’embarquer dans un avion se dirigeant vers son lieu de provenance à savoir Casablanca. Pis encore, cette activiste a affiché une forte résistance et montré des présumées traces de violence sur ses bras tout en criant qu’elle va intenter un procès à la police de Laâyoune dès son retour en France, selon les mêmes sources. En fin de compte, Jeanny Michèle Decaster a quitté Laâyoune, en compagnie de deux accompagnateurs, à bord d’un grand taxi à destination d’Agadir, ajoutent nos sources.

Dans sa lettre, l’activiste affirme ne pas avoir été "tabassée, seulement rudoyée à deux reprises dans l'aéroport et devant le taxi". Elle s’est plainte des conditions du voyage vers Agadir : "Le taxi ne s’est pas arrêté dans l’un des restaurants devant lesquels nous sommes passés, mais à la dernière pompe à carburant où les WC femmes étaient d’une puanteur écœurante, sans chasse d’eau ni porte, dans un couloir dont la porte n’avait pas de serrure". A en juger toujours par sa lettre, sa demande d’être logée dans un hôtel correct à Agadir a été exaucée". La militante semble avoir été très déçue par le standing de l'hôtel où elle a été logée.

Selon nos sources, cette militante s'est comportée de manière très agressive à l'aéroport de Laâyoune avec les agents de la police marocaine qui a ont fait preuve d'une grande retenue. Jeanny Michèle Decaster sait que Laâyoune est une ville marocaine, administrée par le royaume et reconnue sous administration marocaine par l'ONU. Elle doit donc obtempérer aux lois qui gouvernement le pays. Si elle veut faire du militantisme, elle n’a qu’à aller à Tindouf en Algérie où les autorités de ce pays accueillent dans des hôtels cinq étoiles les personnes hostiles au Maroc.

Par Ziad Alami
Le 09/08/2014 à 19h01