La sauvegarde de la Palmeraie de Marrakech sur les rails

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Le programme de Sauvegarde et de développement de la palmeraie est sur la bonne voie. En témoignent les chiffres présentés, lors de la 3e réunion d’étape dudit programme, présidée par Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Le 04/05/2014 à 11h46

La princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, s’est rendue à Marrakech lundi 28 avril pour présider la troisième réunion d’étape du programme de Sauvegarde et développement de la palmeraie et la signature d’une convention de réhabilitation de Ghabat Chabab. Un nouveau bilan d’étape dans le prolongement de ceux qui ont eu lieu en mars 2009 et décembre 2011. Le projet, initié par le roi Mohammed VI en mars 2007, a atteint aujourd’hui 26% de ses objectifs avec la plantation de 542.000 palmiers, dont 8.000 s’inscrivant dans le cadre du programme de compensation volontaire carbone. De même, le programme est sur la bonne voie pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés en matière de gestion de l’eau et de promotion des énergies renouvelables. La Fondation Lalla Hasnaa met en effet au point un projet d’irrigation de ces plants avec des eaux que la station d’épuration de Marrackech aura travaillé à recycler. 750 hectares regroupant 200.000 palmiers sont concernés par ce projet qui permettra d’économiser 725.000 m3 d’eau annuels. Les autres plantations bénéficieront de puits à énergie solaire, dont deux sont déjà prêts.

La Fondation, qui tient à sensibiliser à l’urgence de mieux entretenir et protéger, à l’avenir, les plantations de palmiers œuvre, œuvre aussi à promouvoir les agriculteurs de la Palmeraie. Par ailleurs, Lalla Hasnaa a lancé le programme de réhabilitation de Ghabat Chbab, ou l’Oliveraie de l’Indépendance, qui regroupe 180 hectares d’oliviers. Un projet initié par le souverain en janvier 2014 et qui fait aujourd’hui l’objet d’une convention signée par Les Domaines et la municipalité, copropriétaires du terrain, la Direction générale des collectivités locales, et la Wilaya. Après les Jardins exotiques de Bouknadel et Arsat Moulay Abdeslam à Marrakech (2005), Jnane Sbil à Fès (2010), le parc de l’Ermitage à Casablanca (2011), un cinquième site historique est donc sur le point d’être réhabilité. 

Par Bouthaina Azami
Le 04/05/2014 à 11h46