La consécration de la petite Meryem Amjoune: un hommage à l'enfance marocaine

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Revue de presseKiosque360. L’enfance marocaine montre, une fois encore, ce dont elle est capable, en remportant à Dubaï le prix «Défi de la lecture arabe 2018». Et c’est Meryem Amjoune, élève à l’école publique marocaine, qui a brillamment relevé ce défi.

Le 31/10/2018 à 20h42

L’enfance marocaine promeut l’image du royaume dans le monde. En témoigne la dernière édition du prix «Défi de la lecture arabe», à Dubaï. En effet, une jeune marocaine de 8 ans, Meryem Amjoune, a brillamment relevé ce défi en représentant, fièrement et admirablement, l’enfance marocaine.

Al Akhbar rapporte, dans son édition de ce jeudi 1er novembre, que la jeune marocaine s’est distinguée, haut la main, parmi dix millions de participants du même âge. Et de souligner que l’élève marocaine, qui poursuit sa scolarité en quatrième année primaire à l’école Dakhla à Fès, a pu monter sur le podium grâce au soutien de sa mère, enseignante de sciences, et de son père, enseignant de philosophie.

La jeune Meryem est un pur produit de l’enseignement public marocain. A ce propos, les sources du quotidien ajoutent que la brillante élève a affirmé qu’elle s’intéressait à la lecture depuis longtemps et que, dès l'âge de cinq ans, pleinement investie dans cette passion, elle avait commencé à résumer des livres.

Auréolée de succès, émue par ce défi tant attendu et par sa victoire, la fillette, poursuit le quotidien, a saisi l’occasion de cet hommage à l’enfance marocaine pour lui conseiller de «lire, puisque la lecture est la clé du progrès et de la réussite». Et de révéler aux médias qu’elle avait déjà lu pas moins de 200 livres. «J’ai participé au concours du «Défi de la lecture arabe» car j’aime relever les défis et aime la lecture», a-t-elle déclaré.

Meryem, qui s’est dite aux anges de remporter ce concours, a pu décrocher une enveloppe de 150.000 dollars, dont 100.000 seront réservés à ses études universitaires. 50.000 dollars iront à ses parents en guise d’encouragement pour l'éducation qu'ils offrent à leur fille, leur encouragement, leur encadrement et leur sacrifices.

Akhbar Al Yaoum, qui s'intéresse aussi à ce sujet dans son édition du même jour, titre : «Meryem, la fierté et l’espoir». Le quotidien, qui revient également sur le parcours de la jeune fille, a donné la parole au responsable de ce concours au niveau national, Abdelilah Mansour. Dans une déclaration au quotidien, celui-ci a affirmé que «la jeune Meryem aimait la lecture arabe, à tel point qu’elle avait réussi à imposer à ses enseignants et camarades de classe de n’échanger qu’en langue arabe académique». Meryem, native de Taounate, est, de même, assidue et brillante dans les autres matières. Son enseignante de langue française, Houda Kina, fait ainsi savoir que la jeune fille se distingue par son sérieux, sa forte personnalité et sa persévérance. 

Meryem, qui a brillamment représenté le Maroc, a été fêtée par tous les médias nationaux et les réseaux sociaux. Elle est l’exemple à suivre. Le prix lui a été attribué, rappellent les médias, par Cheikh Mohamed Ben Rached Al Maktoum, vice-président de l’Etat des Emirats arabes unis, président du conseil des ministres et gouverneur de Dubaï.

Par Mohamed Younsi
Le 31/10/2018 à 20h42