«Hope Makers»: le grand sacre de «Mama Nawal»

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Revue de presseKiosque360. Une Marocaine vient de remporter le premier prix des «Créateurs d’espoir» pour son engagement en faveur des réfugiés syriens en Europe. Elle a contribué au sauvetage de 200.000 immigrés perdus en Méditerranée et aidé des milliers de personnes à s’intégrer.

Le 21/05/2017 à 23h38

Elle s’appelle Nawal El Soufi. Cette Marocaine, installée en Italie, a remporté le premier prix des «Créateurs d’espoir», récompense créée par Sheikh Mohammed Bin Rashed Al Maktoum, émir de Dubaï, pour encourager les initiatives ayant pour objectif de répandre l'espoir dans le monde arabe. Cet hommage lui a été rendu pour son engagement pour la cause des réfugiés syriens dont 200.000 ont été sauvés grâce à elle. C’est ce que rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 22 mai.

Ce bout de femme au grand cœur a remporté le prix dont la valeur matérielle atteint 5 millions de dirhams émiratis (1.36 million de dollars) pour avoir sauvé des milliers de réfugiés ayant pris le large à bord d’embarcations de fortune avant de se perdre en mer, selon Al Ahdath. Ces désespérés, qui la nomment désormais «Mama Nawal», l’appellent sur son vieux téléphone qu’elle n’ose plus changer et dont le numéro s’est vite répandu sur les réseaux sociaux.

Nawal El Soufi a immigré en Italie avec sa famille depuis quelques années. Elle y est connue pour son engagement dans le domaine social et humanitaire. Selon les organisateurs du Prix «Hope Makers» (Créateurs d’espoir), elle a en effet contribué au sauvetage de 200.000 réfugiés et a aidé des milliers de personnes à s’acclimater à leur nouvelle vie, affirme Al Ahdath.

Le quotidien, qui cite des sites émiratis, rapporte que la Marocaine s’est investie, depuis l’âge de 14 ans, dans le soutien des personnes en situation précaire, dont les pauvres et les immigrés sans prendre en considération leurs origines ou leur religion.

Al Ahdath ajoute que cette créatrice d’espoir a déclaré aux médias qu’elle comptait poursuivre son engagement, qui remonte à une dizaine d’années, pour sauver la vie des enfants, des femmes et des personnes âgées qui fuient les guerres et la misère dans leurs pays et qui affrontent la mort à chaque instant.

Par Zineb El Ouilani
Le 21/05/2017 à 23h38