Grâce à la vigilance de ses services, le Maroc met hors d'état de nuire une vingtaine de mafiosi

Dessin Mohamed ELKHO-Le360

Revue de presseKiosque360. Plus d’une vingtaine de dangereux criminels et mafiosi, dont certains étaient affiliés à des organisations criminelles mondiales, ont été mis hors d’état de nuire par les services de sécurité dès que leurs pieds ont foulé le sol marocain. Les détails.

Le 29/05/2019 à 18h35

Les services de sécurité marocains ont réussi à mettre hors d’état de nuire 21 mafiosi recherchés par Interpol. Ces criminels, dont certains sont affiliés à des organisations criminelles mondiales, ont été neutralisés par les services de sécurité marocains dès que leurs pieds ont foulé le sol marocain, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 30 mai. A ce propos, les sources du quotidien précisent que ces 21 mafiosi, interpellés durant les quatre premiers mois de cette année, ont été traduits devant la justice marocaine, qui a décidé d’extrader quinze d’entre eux vers leur pays, en raison des conventions liant le royaume avec ces pays.

Durant l’année dernière, une cinquantaine de criminels, recherchés par Interpol, étaient tombés dans les filets de la police marocaine. Trente-cinq d’entre eux ont été extradés vers leurs pays respectifs. Cette vigilance des services de sécurité marocains, poursuit le quotidien, a été saluée par les services européens, notamment français et espagnols. Et c’est d’ailleurs grâce a cette approche d’anticipation et cette vigilance, ajoutent les sources du quotidien, que la police a procédé, dernièrement, sur la base d'informations fournies par les services de la direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à l'arrestation d'un ressortissant espagnol. Ce dernier faisait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par les autorités judiciaires espagnoles, en vertu d'une notice rouge d'Interpol, et ce pour purger une peine de 58 ans pour homicide avec préméditation, enlèvement, séquestration et évasion d'un établissement pénitentiaire. Ce ressortissant espagnol, alias «El Ruso», «El Rober», ayant des liens avec des réseaux de crimes violents en Espagne, s'était évadé lors de son transfert d'un établissement pénitentiaire à Madrid vers l’hôpital, faisant usage de violence à l'égard des éléments de la garde civile chargés de l'opération de transfert, précise le quotidien qui cite un communiqué de la DGSN.

A Marrakech, rapporte le quotidien, la brigade de la police judiciaire a arrêté un ressortissant italien de 44 ans, soupçonné d’être l’un des leaders de la cellule criminelle «Mazarella», affiliée à l’organisation criminelle mondiale «Comorra». Le suspect a été arrêté dans la région d’Ourika aux environs de Marrakech, suite à l’alerte rouge publiée à son encontre par Interpol, le 7 janvier 2019, à la demande des autorités italiennes, pour affaire d’homicide et de détention illégale d’armes.

De même, la police de l’aéroport international Marrakech-Ménara a procédé, dernièrement, à l’interpellation d’un ressortissant français âgé de 58 ans, en exécution d’un mandat d’arrêt international émis à son encontre par les autorités judiciaires suisses, où il est condamné à une peine de réclusion pour une affaire d’escroquerie. Le prévenu, qui s’apprêtait à embarquer à bord d’un avion à destination de Bordeaux (France), fait l’objet d’une notice rouge d’Interpol et est recherché par la justice suisse qui l’avait jugé par contumace pour escroquerie, quand il était en charge de la gestion d’un holding suisse.

Et, tout dernièrement, ajoute le quotidien, le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech a arrêté un citoyen danois de 30 ans qui faisait l’objet d’un avis de recherche international délivré par les autorités judiciaires de son pays pour appartenance présumée à une bande criminelle et coups et blessures graves dans le cadre d’un règlement de comptes entre réseaux criminels au Danemark. De même, un ressortissant français vient d’être arrêté par la police à Essaouira. Ce dernier faisait l’objet d’un avis de recherche international émis par les autorités judiciaires de son pays, pour trafic de drogues. Autant dire que le Maroc ne badine pas avec la sécurité.

Par Mohamed Younsi
Le 29/05/2019 à 18h35