France: des Marocaines employées pour espionner les salafistes

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Revue de presseKiosque360. Les services de renseignement français emploieraient beaucoup de Marocaines pour espionner des salafistes. Celles-ci auraient même fait preuve d'une grande efficacité, en comparaison avec le travail réalisé par leur consœurs françaises.

Le 23/09/2016 à 21h27

Des Marocaines sont employées par les services de renseignement français pour espionner les salafistes, et elles seraient particulièrement efficaces. C’est en tout cas ce que rapporte Al Massae dans son édition du week-end. Le journal s’appuie sur des fuites d’informations qui font état de la présence de plusieurs employées marocaines dans un département spécial relevant des renseignements français et dont la mission est de surveiller de près les salafistes. La même source ajoute que ces Marocaines sont nettement plus efficaces dans leur travail que leurs consœurs françaises travaillant dans le même département.

En fait, la mission de celles-ci consiste en l’écoute téléphonique, l’analyse des données récoltées par les services de renseignement et la récupération d’informations stratégiques sur les salafistes en se rapprochant de leurs entourages.

Et comme l’imposent souvent les contraintes de l’espionnage, ces femmes auraient pour la plupart des doubles vies, entre celle menée avec leur famille et celle du travail. Dans les documents internes des services de renseignement, elles utiliseraient même de faux noms, pour éviter que leurs identités ne soient divulguées.

L’efficacité désormais prouvée de ces Marocaines aurait même poussé, selon le journal, les services français à chercher à en recruter davantage. Les profils ciblés seraient les femmes maitrisant les domaines des sciences techniques ou religieuses ainsi que celles diplômées de certaines grandes universités.

Al Massae rappelle par ailleurs que les services de renseignement français ont déjà fait appel par le passé, dans le cadre de la lutte contre Al Qaida au Maghreb et dans le Sahel, à plus de 600 marocains et algériens.

Par Khalil Ibrahimi
Le 23/09/2016 à 21h27