Fès: l'ignoble assassinat d'un jeune homme de 21 ans

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Revue de presseKiosque360. La ville de Fès s’est réveillée, dimanche 17 février, sur une sordide affaire de meurtre. Des criminels ont enlevé et séquestré un jeune homme de 21 ans, qu'ils ont tué après avoir demandé une rançon. Récit d’un drame.

Le 18/02/2019 à 21h05

Dimanche dernier, un jeune homme âgé de 21 ans a été assassiné par une bande criminelle composée de 4 individus, tous mineurs, dont une fille. Ces derniers ont attiré la victime via un site de vente en ligne. En allant au rendez-vous qu'ils lui avaient fixé, le jeune homme ne se doutait pas qu'il allait non pas marchander un objet, mais bel et bien sa vie. Le groupe de criminels l'a, en effet, enlevé et séquestré vendredi 16 février au soir, dans l’appartement numéro 18 du 4e étage de la résidence Marble House, Avenue des FAR, nous rapporte Al Akhbar dans sa livraison de ce mardi 19 février. 

De son côté, Al Massae, dans son édition du même jour, rapporte que les kidnappeurs ont alors adressé une demande de rançon de 200.000 dirhams au père de la victime, un riche notable de la commune de Oulad Tayeb, dans la région de Fès, espérant faire de leur proie une monnaie d’échange.Les choses ne se sont cependant pas déroulées comme prévu, la famille ayant décidé de s’adresser à la gendarmerie royale. 

Le kidnapping a rapidement pris une tournure dramatique. En effet, le 17 février, la police a découvert le corps de la victime. Selon les informations communiquées par la DGSN, le jeune homme aurait été tué par strangulation avec une ceinture en cuir. 

Suite aux investigations menées sur la base d’informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), les services de police de Fès, en coordination avec ceux de Tanger, ont pu identifier trois des quatre accusés et procéder ainsi à leur arrestation dans la petite ville de Ksar Sghir, rajoute Al Massae. Les mis en cause seront poursuivis pour homicide volontaire, kidnapping, séquestration et demande de rançon. 

Al Akhbar précise que les premiers éléments de recherche penchent vers une même hypothèse: celle du règlement de compte entre membres de réseaux de trafic de drogue. La cocaïne en serait le principal motif. 

Les prévenus sont actuellement placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête supervisée par le parquet compétent. Le journal nous apprend que l’un des mis en cause a déjà un casier des plus fournis.

Par Khalil Ibrahimi
Le 18/02/2019 à 21h05