Exportation de la volaille marocaine: nouvel audit européen

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Revue de presseKiosque360. L’Union européenne prévoit un nouvel audit en coordination avec l’ONSSA, en décembre, pour vérifier que les unités de production avicole sont conformes aux normes européennes en matière de santé et d’hygiène.

Le 19/10/2017 à 22h23

Le Bureau de l’Union européenne à Rabat s’invite au débat autour de «la crise de la volaille» enclenchée avec le royaume suite à la publication d’un rapport d’audit effectué par des experts de l’UE au cours de cette année.

Assabah explique, dans son édition de ce vendredi 20 octobre, que la Délégation européenne au Maroc a révélé de nouvelles données au sujet du contrôle du secteur avicole marocain et la sécurité sanitaire de ses produits.Un nouvel audit consacré aux volets de la santé et de l’hygiène sera mené en décembre prochain. Il concernera toutes les unités qui cherchent à exporter leur production sur le marché européen.

L’audit en question s’attèlera à vérifier le système de contrôle appliqué par les autorités de tutelle, à savoir l’Office national de sécurité sanitaire des aliments (ONSSA, relevant du ministère de l’Agriculture) et les garanties que cet office prévoit pour assurer l’hygiène au niveau des unités de production avant d’accorder l’attestation de conformité.

La délégation de l’UE au Maroc a expliqué que les deux premiers audits effectués au cours des mois de mars et de septembre étaient routiniers, car ils rentraient dans le cadre des procédures d’autorisation d’importation des produits alimentaires d’origine animale dans les pays de l’UE.

Selon Assabah, citant la même source, deux autres types d’audit sont prévus hormis celui qui sera effectué en décembre prochain.

Il s’agit de l’audit de la santé animale, relatif à l’analyse de l’efficacité du contrôle et de la surveillance de la santé animale par les autorités compétentes, notamment en ce qui concerne tout ce qui est en relation avec l’octroi des attestations sanitaires.

Le royaume figurera sur la liste des pays concernés par l’audit périodique jusqu’à obtention des autorisations d’exportation sur le marché européen et cela ne concerne pas que la production avicole, mais aussi le poisson, les viandes rouges et leurs dérivés.

Le quotidien révèle que l’autorisation demandée concerne des produits avicoles transformés à l’image de «la charcuterie halal» et non des poulets sur pied.

Par Fayza Senhaji
Le 19/10/2017 à 22h23