Événements d'Al Hoceima: de 1 an avec sursis à 20 ans de prison ferme contre les accusés

Nasser Zefzafi.

Nasser Zefzafi. . DR

Des peines allant de 20 ans de prison ferme à un an de prison avec sursis ont été prononcées, mardi 26 juin par la Chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca, à l'encontre des accusés dans le cadre des événements d'Al Hoceima.

Le 27/06/2018 à 08h21

Quatre des meneurs, dont Nasser Zefzafi, ont été condamnés à 20 ans de prison. Idem pour Nabil Ahmjiq, Ouassim Boustati et Samir Ighid, notamment pour "complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'Etat".

Un accusé a écopé d'un an de prison avec sursis, alors que 12 mis en cause ont été condamnés à 2 ans de prison ferme et sept autres à 3 ans de prison ferme. Sept personnes impliquées dans ces événements ont écopé de 5 ans de prison ferme, tandis que six autres ont été condamnées chacune à 10 ans de réclusion. La juridiction a également prononcé une peine de 15 ans de prison ferme à l’encontre de 3 accusés et en a condamné 4 autres à une peine de 20 ans de prison ferme chacune.

Cinq prévenus de ce groupe devaient en effet répondre, chacun en ce qui le concerne, de plusieurs chefs d’inculpation, notamment "atteinte à la sécurité intérieure de l’État", "tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage", "préparation d’une conspiration contre la sécurité intérieure" et "réception de fonds, de donations et d’autres moyens matériels destinés à mener et à financer une activité de propagande à même d’attenter à l’unité et la souveraineté du Royaume".

Ils étaient également accusés d'avoir "ébranlé la loyauté des citoyens envers l’État marocain et les institutions nationales", participé "à l’organisation d’une manifestation non autorisée", à "la tenue de rassemblements publics sans autorisation" et à "un attroupement armé". 

Les autres mis en cause étaient poursuivis, entre autres, pour délits "d’offense et de violence à l’encontre des éléments des forces publiques, ayant causé des blessures avec préméditation, la désobéissance armée, la détérioration de véhicules et de biens publics".

Les avocats de la défense comptent faire appel après concertation avec les accusés.

Le 27/06/2018 à 08h21