Elle viole un homme et écope de 4 ans et demi de prison ferme

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Revue de presseKiosque360. Une femme mariée a drogué l’oncle de son époux avant de le violer à l’aide d’un godemichet et de le filmer dans des positions compromettantes afin de pouvoir le faire chanter. Le verdict et les détails de cette horrible histoire.

Le 02/10/2019 à 18h42

La Cour d’appel de Rabat a rendu son verdict dans l’affaire de la femme qui avait violé un homme, après l’avoir drogué, afin de pouvoir le faire chanter. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte ce fait divers dans son édition de ce jeudi 3 octobre, la mise en cause voulait faire chanter sa victime, oncle maternel de son époux, qui avait découvert qu’elle avait des relations avec d’autres hommes, profitant de l’absence de son mari qui purge une peine à la prison Al Aârjate de Salé.

Ainsi, elle l’a drogué puis violé à l’aide d’un godemichet avant de le filmer dans des positions compromettantes. Lors du procès en appel, la Cour n’a pas pris en compte le désistement signé par la victime en contrepartie d’une somme de soixante mille dirhams que lui avait versée la femme accusée, appliquant les circonstances aggravantes pour son cas. Ainsi, la peine de cinq de réclusion criminelle infligée à l’accusée en première instance n’a été réduite que de six mois, alors que sa défense plaidait pour sa libération.

De même, précisent les sources du quotidien, la Cour n’a pas pris en compte le fait que ses enfants sont en bas âge et que leur père purge une peine de réclusion criminelle à la prison Al Aârjate de Salé. Ces circonstances aggravantes, poursuit le quotidien, ont été appliquées dans le cas de cette accusée, puisqu’une seconde victime figurait également sur son tableau de viol. Cette deuxième victime, une jeune fille, qui avait refusé de porter de plainte malgré une expertise policière qui prouve les faits, a préféré ne pas se présenter devant la Cour d’appel de Rabat pour protéger sa famille, ajoutent les sources du quotidien. L’accusée avait roulé cette fille en l’emmenant chez elle pour la déshabiller sous la menace de verser un liquide hautement inflammable sur elle et de la prendre en photo dans des positions compromettantes. Le leitmotiv de la femme violeuse était de se venger de sa victime, qu’elle a accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec son mari qui purge, rappelons-le, une peine de réclusion criminelle.

Cette affaire a éclaté au début de cette année, quand l'homme violé a déposé une plainte accusant l’épouse de son neveu de l’avoir drogué et violé. Après enquête de la police judiciaire compétente, l’accusée a craché le morceau, avouant son crime.

Par Mohamed Younsi
Le 02/10/2019 à 18h42