Droits de l’enfant: création d'un centre national d'écoute

Le congrès à Marrakech.

Le congrès à Marrakech. . Dr

Les participants à la 15e édition du Congrès national des droits de l’enfant, organisé à Marrakech sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, ont approuvé la création d'un "centre national d'écoute et de défense des enfants victimes".

Le 23/11/2016 à 19h07

Le congrès qui s'est tenu le 21 novembre, sous le thème "Renouveler l'engagement collectif en faveur des droits des enfants et des adolescents", a adopté un certain nombre de recommandations et 14 projets qui ont été rendus publics ce mercredi, sous forme de conclusions.

Ces conclusions portent notamment sur "la valorisation du rôle des avocats, à travers notamment le lancement d’une Charte d’honneur, mettant en œuvre les accords de partenariat conclus entre l’Observatoire national des droits de l’enfant et l’association du Barreau du Maroc".

Cette charte témoigne "de l’engagement des avocats à assumer un rôle de premier plan dans la défense des enfants victimes, dans toutes les phases de procédures judiciaires".

Les participants au congrès organisé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, ont également décidé de mettre en œuvre le projet "Villes sans danger pour les enfants", à partir de l’exemple du programme Tanger-Tétouan sur ce thème. De même, se sont-ils penchés sur la valorisation du rôle des enseignants dans la prévention et la lutte contre les violences scolaires".

Il a par ailleurs été recommandé de créer un "centre pour la recherche et le traitement de la toxicomanie dans toutes les régions du royaume.

La 15e édition du congrès a appelé également à la promotion de la santé mentale et psychique et à la mise en place de centres d’écoute dotés "d’un personnel qualifié dans les écoles, les collèges et les universités". Il a par ailleurs été suggéré d'intégrer la santé mentale dans le programme national de santé des enfants".

En conclusion, le congrès a jugé important "l'approche participative de la société civile" estimant qu'elle devait venir "en appui au rôle important joué par l’Etat dans la mobilisation de ressources financières pour accroître le budget alloué aux enfants dans les politiques publiques".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/11/2016 à 19h07