Demnate: un enseignant sexagénaire abuse de 16 élèves

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. Un enseignant d'une école primaire de Demnate a été jugé coupable par le tribunal de première instance d'Azilal et emprisonné, dimanche dernier, pour avoir abusé sexuellement de seize élèves.

Le 25/10/2016 à 20h16

Un enseignant d'une école primaire a été jugé coupable par le tribunal de première instance d'Azilal et emprisonné, dimanche dernier, pour avoir abusé sexuellement de seize écoliers, rapporte Assabah dans son édition du mercredi 26 octobre.

Cet instituteur soixantenaire est marié et compte trente-sept ans de carrière dans l'enseignement, révèle le journal arabophone, tout en précisant que l'individu était sous traitement thérapeutique et souffrait de troubles psychiques.

Ce sont les parents des victimes qui ont porté plainte auprès des autorités compétentes, après avoir pris connaissance des agissements de l'enseignant sur leurs enfants.

Le représentant du parquet général du tribunal de première instance d'Azilal s'est déplacé à Demnate, vendredi dernier, en compagnie de la responsable de la cellule des mineurs victimes de violence, afin d'écouter les témoignages des écoliers, ainsi que ceux de leurs parents.

Tous ont maintenu leur version des faits tandis que l'enseignant a vigoureusement rejeté les accusations portées à son encontre. L'homme s’est dit victime d'un complot dans le but de salir sa réputation, tout en insistant sur son innocence.

L'individu a été placé en garde à vue durant quarante-huit heures avant d'être déféré à la prison locale d'Azilal. Assabah ne précise pas la durée de la peine. 

La recrudescence des abus sexuels sur des mineurs au Maroc suscite de vives inquiétudes parmi les activistes de la protection de l'enfance qui multiplient les campagnes nationales de prévention et tentent de briser le tabou entourant ce genre de crime. Malheureusement, le phénomène ne cesse de faire des victimes... Au Maroc, les viols s’enchaînent! Chaque jour, une ville est bouleversée par une nouvelle affaire liée aux agressions sexuelles.

Par Rania Laabid
Le 25/10/2016 à 20h16