Cybersexe: Deux Marocains dans une affaire de chantage

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Revue de presseKiosque360. Deux Marocains ont piraté l'ordinateur d'un ressortissant du Golfe et téléchargé une sex tape pour le faire chanter.

Le 05/12/2014 à 23h49

On innove et on sort des sentiers battus même dans le crime. Dans son édition de ce week-end, 6-7 décembre, Al Akhbar rapporte que deux hackers Marocains ont été arrêtés pour avoir piraté l'ordinateur d'un ressortissant du Golfe avant de le soumettre à un chantage grâce à une sex-tape téléchargée sur son appareil. Al Akhbar affirme que la police judiciaire d'El-Jadida est parvenue à identifier deux jeunes hommes marocains originaires de Oued Zem qui ont piraté l'ordinateur d'un ressortissant du Golfe à qui ils ont essayé de soutirer de l'argent en le menaçant de diffuser une vidéo dans laquelle il apparaît en train de se livrer à des jeux érotiques virtuels. Le quotidien précise que les deux prévenus ont été placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête.

Atteinte à la vie privée et extorsion de fondsL'histoire a commencé quand les deux hackers ont envoyé un lien à la victime qui réside dans la capitale irakienne Bagdad. Quand ce dernier a ouvert le lien, ils se sont emparés de la machine et ont téléchargé une sex tape de 3 minutes dont il était le protagoniste. Il s'agissait probablement d'un cheval de Troie qui contenait un RAT (Remote administration tool), une sorte de logiciel de prise de contrôle à distance d'un ordinateur. Qui peut être utilisé par un pirate pour s'emparer d'une machine à l'insu de son utilisateur. Les deux prévenus, en possession du matériel compromettant, ont fait des tentatives d'extorsion de fonds en menaçant leur victime d'un scandale. Mais ce dernier n'est pas resté les bras croisés. Il a contacté la police d'El-Jadida à partir de Bagdad, leur a expliqué l'affaire et donné des détails sur ses maîtres-chanteurs. Ce qui a permis de les repérer en toute discrétion et uniquement en ayant recours à l'adresse IP de leur machine. L'enquête préliminaire a conclu qu'ils n'en étaient pas à leur premier crime électronique. 

Par Fatima Moho
Le 05/12/2014 à 23h49