Crime fictif: un député, un médecin et un gendarme dans les filets

Dessin- Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque 360. Le député surnommé S.T. du Mouvement populaire est soumis à l’examen du service juridique de la gendarmerie royale à Mohammedia. Il a été interpellé suite à la plainte déposée par le vice-président de commune de Chellalat à Mohammedia.

Le 26/01/2018 à 23h26

Aux côtés de huit députés du Mouvement populaire de la commune de Chellalat à Mohammedia, et d’un médecin dans une clinique privée casablancaise, le député de la même ville, surnommé S.T., a été interpellé par le service juridique de la gendarmerie royale. Le groupe est accusé d’avoir communiqué sur un crime fictif et sur l’humiliation d’agents d’autorité par le biais de faux témoignages. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Assabah dans son édition du 27 janvier.

Au fil de l’enquête, des détails croustillants sont révélés. La plainte déposée au parquet mardi dernier rapporte que les faits remontent au 8 décembre 2015. C’est-à-dire au moment où s’est déroulée la session extraordinaire au siège de la commune des Chellalat à Mohammedia.

Plusieurs points ont été discutés durant cette séance, qui a été marquée, entre autres, selon le journal, par la sortie tonitruante d’une députée. Cette dernière aurait accusé le député MP de l’avoir agressée en lui assénant des coups avec blessures. Suite à cette agression, la députée est sortie de son silence et a porté l’affaire en justice. Le principal accusé a été poursuivi pour coups et blessures, écopant de quatre mois de prison.

Deux ans après ces faits, la députée aurait adressé des excuses au député, lui demandant la paix et la réconciliation après avoir avoué que l’affaire pour laquelle il a été poursuivi n’était qu’un pur scénario fictif bien ficelé. Tout cela avait été réalisé, selon elle, dans le but de l’éloigner de la présidence de la commune.

Par Qods Chabaa
Le 26/01/2018 à 23h26