Chiens errants: à Casablanca, on préfère fermer les yeux

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Revue de presseKiosque360. Face à la prolifération des chiens errants dans les rues de Casablanca, la mairie semble fermer les yeux et ne met en place aucun plan de lutte.

Le 18/06/2019 à 21h53

C’est un phénomène qui gagne de l’ampleur depuis plusieurs mois et sur lequel la mairie préfère fermer les yeux. Dans son édition du mercredi 19 juin, Assabah s’intéresse au problème des chiens errants qui ne cessent de se multiplier dans les rues de la métropole sans que le maire Abdelaziz El Omari ou ses équipes ne bougent le doigt pour tenter de l’éradiquer.

Selon la publication, les services de la mairie en charge de la préservation de la santé des citoyens dans plusieurs arrondissements de la ville s’abstiennent de mettre en place et d'exécuter des plans de lutte contre la prolifération des chiens errants, certaines refusant même de recevoir les citoyens qui souhaiteraient s’en plaindre. Des sources rapportent au quotidien que plusieurs quartiers à forte densité de la métropole sont devenu un refuge pour les chiens errants avec toute la menace que cela présente sur les citoyens. En plus des risques de morsures induisant à une infection par la rage, les Casablancais encourent aujourd’hui clairement le risque de s’exposer à d’autres maladies toutes aussi graves et qui peuvent être transmises par ces chiens. Assabah va encore plus loin en insistant sur le fait que la majorité des arrondissements ne disposent d’aucun plan, ni des moyens humains et matériels, de lutte contre ce phénomène.

Pourtant, à en croire le journal, c’est bien les Casablancais qui paient la facture de cette «négligence» de la mairie. Car, en plus des risques de santé auxquels ils sont exposés, les contribuables supporte le coût des traitements dispensés par l’Institut pasteur à chaque morsure subie. En effet, les sources d’Assabah expliquent qu’à chaque fois qu’un Casablancais se dirige vers l’Institut pour bénéficier d’un traitement des morsures, la facture est payée par la mairie; en d’autres termes, cette dernière préfère supporter le coût de ces traitements au lieu de mettre en place un plan efficace pour lutter contre la prolifération des chiens errants. Et bien entendu, ce sont dans ce cas-là les contribuables qui trinquent.

Par Fayza Senhaji
Le 18/06/2019 à 21h53