Casablanca: les besoins en sang restent d'actualité et les donneurs se font rares

Un donneur de sang au Centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat.

Un donneur de sang au Centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat. . Said Bouchrit / Le360 (photomontage)

Le 25/06/2022 à 11h36

VidéoLes donneurs de sang se font rares, même si le besoin en poches de globules rouges est constant. C’est un précieux liquide dont les réserves s’amenuisent souvent quand arrivent l’été ou encore les fêtes. Le point avec le Dr Hind Zejli, cheffe de service de promotion et coordination au centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat.

A Casablanca, environ 600 poches de sang doivent être collectées chaque jour pour satisfaire les besoins de santé hospitaliers. Pour ce faire, le centre régional de transfusion sanguine de Casablanca-Settat doit accueillir quelque 400 donneurs au quotidien, explique, interrogée par Le360, le Dr Hind Zejli, cheffe de service de promotion et coordination dans ce centre.

Le Dr Hind Zejli insiste sur l’importance de ce besoin journalier, et pointe du doigt la rareté des donneurs, partout au Maroc, mais particulièrement à Casablanca, où la demande est la plus ressentie, nécessitant ainsi des centaines de poches de sang, au quotidien, afin de pouvoir répondre aux besoins d’une demande de plus en plus croissante de cette matière vitale.

Cette médecin explique qu’à Casablanca, le stock de réserve n'excède presque jamais trois jours, et ce, dans le meilleur des cas, mais signale que le centre s’emploie à couvrir la plupart des besoins exprimés par les établissements de soins.

Elle ajoute, par ailleurs, que le centre a adopté, depuis trois ans, une politique de proximité pour encourager le don de sang, en mettant en place des unités modulaires et en menant constamment des campagnes de sensibilisation, notamment dans les écoles et les mosquées.

Des donneurs de sang, rencontrés sur place, ont, de leur côté, insisté sur l’importance du don de ce précieux liquide pour les hospitalisés. Une démarche si importante qui permet ainsi de sauver des vies et d'augmenter la durée de vie de plusieurs personnes.

Par Amine Lamkhaida et Said Bouchrit
Le 25/06/2022 à 11h36