Doukkali a précisé que la grippe H1N1 est le sous-type dominant cette année, à l'instar de tous les pays du monde. Le ministère de la Santé continue d'assurer la veille épidémiologique.
Entre les trois sous-types de la grippe normale, soit "la grippe A H1N1, la grippe A H3N2 et la grippe B", la grippe H1N1 est "le sous-type dominant cette année, à l'instar de tous les pays du monde", a-t-il expliqué.
L'échantillon de sites, de centres de santé, d'hôpitaux, de cabinets et de cliniques, qui transmettent au ministère les résultats de la veille clinique et virologique, a révélé que sur "20% des personnes présentant des syndromes grippaux ou des infections respiratoires, 97% ont la grippe A, parmi lesquels 80% sont atteints de grippe H1N1", a-t-il relevé.
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Ceci constitue "la norme" et la "tendance" mondiales cette année, a poursuivi le ministre, notant que "les années précédentes ont également enregistré des taux élevés".
La grippe H1N1 est devenue "une grippe humaine" qui se transmet d'homme à homme, a-t-il ajouté, assurant qu'elle est "normale" et "banalisée" depuis 2011.
"Malheureusement, dans cette saison grippale, on peut constater des décès", a regretté toutefois le ministre, qui a affirmé que "jusqu'à aujourd'hui, cinq décès ont été constatés au niveau des structures publiques et privées", touchant principalement des personnes vulnérables.
Le ministre a, à cet égard, conseillé plus de vigilance à ces personnes-là: les personnes âgées, les enfants entre 6 mois et 5 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies chroniques, de diabète, d'hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et d'insuffisances rénale et respiratoire.
Il les a appelées à adopter "un comportement saint", en se lavant les mains plusieurs fois par jour, en évitant les personnes atteintes de la grippe et en se mouchant dans des mouchoirs en papier.
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Le ministère recommande aussi à ces personnes de se faire vacciner contre la grippe, la campagne initiée à l'automne étant toujours de mise, a rappelé M. Doukkali. Il a invité les personnes ayant attrapé la grippe, et dont la situation peut se compliquer, à "consulter, le plus tôt possible, au niveau des cabinets, des centres de santé et des hôpitaux les plus proches".
Le ministère de la santé "continue au quotidien de réaliser la veille épidémiologique au niveau des 375 centres de santé pour suivre l'évolution de la grippe", a-t-il rassuré, affirmant que jusqu'au 31 janvier, cette évolution "a été normale par rapport aux années précédentes".
Il a précisé qu'il y a eu un décalage de deux semaines dans le pic épidémiologique cette année, sans qu'il ait pour autant dépassé le seuil épidémiologique des années précédentes.