Baccalauréat: les fraudeurs piégés par les réseaux sociaux

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Revue de presseKiosque360. Les épreuves et leurs réponses, publiées sur les réseaux sociaux durant le deuxième jour des examens du baccalauréat, n’avaient aucun lien avec les examens du jour. Les fraudeurs qui ont échappé au contrôle pourraient, ainsi, être piégés par ces fausses réponses.

Le 08/06/2017 à 19h05

Les examens du Baccalauréat sont au cœur de l’actualité. En effet, le phénomène de la triche, contre lequel le ministère de tutelle a pris des mesures, prend de l'ampleur.

Ainsi, durant le deuxième jour des examens de cette année, des épreuves ont été publiées sur les réseaux sociaux, juste après l’ouverture des enveloppes et la distribution des examens aux candidats. Quelques minutes pus tard, des réponses aux épreuves postées ont de même été publiées, notamment sur le réseau Facebook. Mais la surprise des candidats fraudeurs a été totale. Car, d’après le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 9 juin, les épreuves en question, de même que leurs réponses, n’avaient aucune relation avec les examens du jour.Les candidats qui ont réussi à se connecter sur la Toile, pour se servir des réponses en question, risquent donc d'être piégés par ces faux examens. Le nombre de cas de triche ne sera d'ailleurs définitif qu’après la correction de toutes les copies.

D’après des statistiques du Ministère, le nombre de cas de triche a considérablement baissé, cette année, durant le deuxième jour. 545 cas de triche ont été enregistrés durant ce deuxième jour, contre 1.294 l’année dernière, soit une baisse de 58%.

Cette avancée tangible en matière de lutte contre la fraude est à mettre à l’actif des mesures prises par le ministère de l’Education nationale, des campagnes de sensibilisation et de la vigilance des responsables.

Dans certains établissements, la cellule de vigilance et de suivi a réussi, en un temps record, à identifier les auteurs des photos de deux sujets d’épreuves et de leur publication sur les réseaux sociaux après le démarrage des examens. 

Par Mohamed Younsi
Le 08/06/2017 à 19h05