Arrestation d’un élément du programme «Hadar» pour insubordination

Dessin Mohamed ELKHO-Le360

Revue de presseKiosque360. Un caporal-chef basé à Fès a décidé de quitter son logement de fonction pour un appartement acquis dans le cade du logement social. Malgré cela, les prélèvements relatifs à son ancien domicile ont été maintenus, ce qui l'a plongé dans une colère noire.

Le 27/07/2016 à 01h37

Le Parquet général au Tribunal militaire permanent des Forces armées royales à Rabat a ordonné, la semaine dernière, l’arrestation d’un caporal-chef appartenant aux éléments du programme Hadar. Ecroué dans l’aile militaire de la prison locale de Salé, il est accusé d'outrage à l’institution militaire et d’insubordination.

Tout a commencé lorsque l'accusé a insulté le corps militaire, ainsi que de hauts responsables présents dans le secrétariat d’un colonel basé dans une caserne de la capitale du pays. «Il est allé jusqu’à qualifier de nulle l’armée marocaine, ce qui a poussé ses supérieurs à faire appel à la Gendarmerie royale, qui l’a arrêté», indique Assabah dans son numéro de ce mercredi 27 juillet.

Selon des sources du journal, le militaire vivait dans un logement militaire pour un forfait mensuel de 200 DH. «Lorsqu’il a décidé d’acquérir un appartement dans le cadre du logement social, les prélèvements n’ont pas été interrompus et ont atteint 12.000 DH», rapporte le journal. Il a ainsi voulu en référer à son supérieur, qui a refusé de le recevoir car il n’avait pas pris rendez-vous à l’avance, ce qui a plongé le militaire dans un état d'hystérie. Le caporal-chef a été entendu par la gendarmerie royale.

L’accusé n’en est pas à son premier incident et a déjà eu des divergences avec ses collègues, raison pour laquelle son supérieur l’avait affecté au programme Hadar, à Fès, l'éloignant ainsi des membres de son ancienne équipe. Après la mort de sa femme, il s’est remarié et vit, depuis, des problèmes familiaux.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 27/07/2016 à 01h37