Après les médecins, les infirmiers décrètent une grève générale de 48 heures

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Revue de presseKiosque360. C’est une vague blanche qui va déferler dans les rues de Rabat ce samedi. En effet, le «Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence» a appelé à une marche le 7 octobre dans la capitale. Il a aussi menacé d’observer une grève générale les 18 et 19 octobre.

Le 05/10/2017 à 20h29

Les infirmières et infirmiers exerçant dans les hôpitaux publics du Maroc vont organiser samedi prochain une marche nationale à Rabat, qui ira de Bab El Had jusqu’à la place située entre le Parlement et l’hôtel Balima. Au cas où aucune réaction positive ne leur parviendrait du gouvernement, les infirmiers ont menacé d’observer une grève générale, sur toute l’étendue du territoire et dans tous les hôpitaux publics, les 18 et 19 octobre courant. Soit deux jours seulement après la grève générale observée par les médecins du secteur public, prévue le lundi 16 octobre.

Selon Al Massae dans son édition du vendredi 6 octobre, le «Mouvement des infirmières et infirmiers pour l’équivalence» compte ainsi mettre en garde le ministère de la Santé contre toute tentative visant à séparer la question de l’équivalence des diplômes avec les autres revendications des infirmiers. Pour ledit syndicat, son cahier revendicatif doit être traité dans sa globalité.

Ainsi les infirmières et les infirmiers exigent-ils toujours le droit à plusieurs primes (celles de risques, de rendement, de permanence, notamment) et ce en plus du dossier de l’équivalence des diplômes qui permettrait aux infirmières et infirmières d’améliorer leur statut au sein de la fonction publique.

Le syndicat des infirmiers justifie aussi son action par le fait que le département de Houcine Louardi continue de faire la sourde oreille aux doléances de la profession, malgré une dizaine de jours de grève, plusieurs sit-in et marches de protestation menés au cours de ces deux dernières années.

Les infirmiers, qui tiendront une conférence de presse le 12 octobre pour décider ou non de la grève générale, exigent aussi des plus importantes centrales syndicales du pays (UMT, CDT…) ayant récemment pris langue avec le gouvernement Saâd-Eddine El Othmani qu'elles défendent la globalité des revendications sociales. Dont celles des blouses blanches.

Par Mohammed Ould Boah
Le 05/10/2017 à 20h29