Selon certaines sources, une commission mixte composée du ministère de l’Industrie et de la Direction de la douane a entamé des investigations sur les autorisations d’importation des chargeurs (GSM) déclarées lors des deux dernières années. La commission enquête sur les documents relatifs aux opérations d’importation des appareils électroniques et des chargeurs de téléphones portables. L’attention est particulièrement portée sur les appareils en provenance de Chine, dont la majorité ne respecte pas les normes de sécurité.
Seront visés en particulier les services qui ont autorisé l’entrée au Maroc de ce genre de chargeurs afin de déterminer les responsabilités des uns et des autres et de prendre les mesures nécessaires à l’encontre des contrevenants. Selon les mêmes sources, ce genre de produit défectueux est généralement introduit au Maroc à travers la contrebande. Un constat qui dédouane les services chargés du contrôle des importations. D’autre part, et en coordination avec les services de sécurité, la commission va contrôler les magasins de vente de ces appareils pour s’assurer de l’existence des documents de leur acquisition.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi et mercredi 20 et 21 août, que la direction centrale de la douane a donné ses instructions pour renforcer le contrôle des conteneurs des produits pouvant constituer un danger pour leurs utilisateurs. Les importateurs, ajoute la douane, devront présenter un certificat d’homologation délivré par la direction de la protection du consommateur, du contrôle des marchés et de la qualité relevant du ministère de l’Industrie. En conséquence, plusieurs conteneurs ont été immobilisés dans le port de Casablanca, en attendant que leurs propriétaires présentent les documents attestant la sécurité de leurs produits.
En parallèle, il a été décidé de créer une cellule mixte composée de l’administration de l’industrie, de la douane, de la police et de la gendarmerie afin de circonscrire les commerçants des produits imités introduits au Maroc via la contrebande. Des ordres stricts ont été donnés pour être fermes avec ceux qui vendent ces produits et saisir les marchandises ne possédant pas les documents nécessaires pour être commercialisés. Le ministère de l’Industrie et du commerce avait publié un texte réglementaire définissant les conditions et les caractéristiques des chargeurs. Ce qui oblige l’importateur ou le producteur de ces appareils à rédiger une déclaration d’homologation attestant que le produit répond aux normes de sécurité. Ce dossier technique doit être conservé et mis à la disposition de l’administration compétente, et ce pendant une période de dix ans suivant la dernière date de fabrication.